Titre : Derrière l'écran
Auteur : Pascal Garnier
Genre : fantastique (?), littérature adolescente
Appréciation : Bof
Résumé : Jimmy et son père sillonnent les routes, des images plein la tête : ils ont fait de leur camionnette un cinéma itinérant. A eux les grands espaces, l'air pur, la liberté et les échanges avec le public ! Mais un soir, la camionnette tombe en panne sur une route isolée. Jimmy, parti chercher de l'aide, s'enfonce dans la forêt et se perd. Au milieu de la nuit, il découvre enfin un château, habité par une jeune fille énigmatique.
De cette rencontre inattendue naît une histoire d'amour où la vie, le merveilleux et la mort vont étroitement se mêler.
(résumé repris du livre)
Extrait :
Critique : Whouah ! Le résumé donne vachement envie, hein ? Et ben détrompez vous. Ne vous faites pas avoir par se maudit résumé tout beau tout propre, tout bien écrit. Ce livre est un navet. Je n'ai pas du tout aimé l'écriture, sans aucun intérêt, avec des mots qui veulent faire bien comme il faut, avec des dialogues nuls, mais nuls ! On ne parle pas comme ça, normalement. Avec des grands mots ridicules, sans aucun style, sans rien. Sans poésie ("Un roman envoûtant et poétique" mon œil !) à part peu être la fin qui est assez correcte, mais je vais y revenir. Sans finesse, sans rien.
A aucun moments je n'ai partagé le point de vue de Jimmy et de son père. Ils m'ont paru tous les deux antipathique, surtout le père. Seule la fille était à peu près correct, et même un peu touchante. Jimmy me semblait idiot à certains moments, il ne comprenait rien, ou alors c'est moi mais je crois que ce n'est pas ce qu'à voulu dire l'auteur. Bref, j'étais totalement à l'ouest du livre. Vous est-il déjà arrivé de crier devant un film car le personnage ne fait pas ce que vous avez envie qu'il fasse ? Et bien pour ce livre, c'est exactement pareil. J'avais envie de crier fasse aux personnages, face à Jimmy d'une débilité monstre, qui ne faisait rien de ce que j'aurais voulu qu'il fasse. C'est décevant, et c'est la première fois que ça m'arrive face à un livre. On est en colère, on fait la grimace, mais on continue quand même à lire le livre car on a envie de savoir comment cette histoire va se finir, et pour la critique, bien sûr.
Venons à l'histoire. Trop merveilleuse à mon goût, trop château, princesse et que je t'en donne encore et encore. Bof. L'histoire avec le film est quand même assez mystérieuse et pas mal. Il n'y a que la fin qui est a peu près intéressante, et (miracle !) avec de la poésie, quand même. Comme quoi, ça vaut parfois le coup de ne pas s'arrêter en plein milieu des livres (de toute façon, je suis incapable de ne pas finir un livre. Ou alors si, mais il y a un sentiment dérangeant d'inachèvement qui me plombe la tête quand je laisse un livre en plein milieu. Ça m'est déjà arrivé pour Dracula, que je regrette d'avoir laissé tombé) Mais il y a toujours cette écriture qui me gêne.
Un livre que je ne vous conseil évidemment pas. A laisser tomber !
Auteur : Pascal Garnier
Genre : fantastique (?), littérature adolescente
Appréciation : Bof
Résumé : Jimmy et son père sillonnent les routes, des images plein la tête : ils ont fait de leur camionnette un cinéma itinérant. A eux les grands espaces, l'air pur, la liberté et les échanges avec le public ! Mais un soir, la camionnette tombe en panne sur une route isolée. Jimmy, parti chercher de l'aide, s'enfonce dans la forêt et se perd. Au milieu de la nuit, il découvre enfin un château, habité par une jeune fille énigmatique.
De cette rencontre inattendue naît une histoire d'amour où la vie, le merveilleux et la mort vont étroitement se mêler.
(résumé repris du livre)
Extrait :
Les essuie-glaces chassent la pluie en déployant leurs deux éventails sur le pare-brise. On dirait des bras agitant des mouchoirs. L'autoroute déroule devant nous une grande langue grise. Des gerbes d'eau jaillissent des roues des camions, pareilles à des moustaches de chat. Papa chante à tue-tête :
- "Let the motor running all down the highway"... Easy rider, quel film ! Et quelle bande-son ! Les meilleurs groupes de rock de l'époque. Tu l'as vu ?
- Non. Ça parle de quoi ?
- Deux copains qui traversent les Etats-Unis sur des bécanes incroyables. Tu n'avais plus qu'une envie, tailler la route. C'est ce que j'ai fait. Rouler pour rouler, j'adorais ça. J'en ai vu, des pays, le monde n'avait plus de frontières, la Turquie, l'Iran, l'Afghanistan...
- Et ben, il est devenu tout petit, le monde. Y a plus moyen d'aller se balader dans ces pays-là, aujourd'hui ! C'est partout la guerre.
- C'est vrai. Mais tu n'as pas forcément besoin de te déplacer pour voyager. Regarde Jules Verne ! Il a été jusqu'au centre de la Terre sans bouger de son fauteuil ! Ah, prochaine sortie sortie, Valence sud. A partir de maintenant, on quitte la civilisation. Préparez les petits miroirs, la verroterie pour indigènes !
- T'exagère pas un peu ?
- A peine. L'imagination, ça se nourrit. A propos, tu n'as pas faim ?
- Si. Je mangerais un éléphant cru !
- Parfait ! Je connais un petit restau dont c'est la spécialité, à Saint-Péray. Dis donc ?
- Quoi ?
- Il ne pleut plus.
Un rayon de soleil filtre entre deux épaules de nuage, et c'est sous un arc-en-ciel de rêve que nous traversons le Rhône."
Critique : Whouah ! Le résumé donne vachement envie, hein ? Et ben détrompez vous. Ne vous faites pas avoir par se maudit résumé tout beau tout propre, tout bien écrit. Ce livre est un navet. Je n'ai pas du tout aimé l'écriture, sans aucun intérêt, avec des mots qui veulent faire bien comme il faut, avec des dialogues nuls, mais nuls ! On ne parle pas comme ça, normalement. Avec des grands mots ridicules, sans aucun style, sans rien. Sans poésie ("Un roman envoûtant et poétique" mon œil !) à part peu être la fin qui est assez correcte, mais je vais y revenir. Sans finesse, sans rien.
A aucun moments je n'ai partagé le point de vue de Jimmy et de son père. Ils m'ont paru tous les deux antipathique, surtout le père. Seule la fille était à peu près correct, et même un peu touchante. Jimmy me semblait idiot à certains moments, il ne comprenait rien, ou alors c'est moi mais je crois que ce n'est pas ce qu'à voulu dire l'auteur. Bref, j'étais totalement à l'ouest du livre. Vous est-il déjà arrivé de crier devant un film car le personnage ne fait pas ce que vous avez envie qu'il fasse ? Et bien pour ce livre, c'est exactement pareil. J'avais envie de crier fasse aux personnages, face à Jimmy d'une débilité monstre, qui ne faisait rien de ce que j'aurais voulu qu'il fasse. C'est décevant, et c'est la première fois que ça m'arrive face à un livre. On est en colère, on fait la grimace, mais on continue quand même à lire le livre car on a envie de savoir comment cette histoire va se finir, et pour la critique, bien sûr.
Venons à l'histoire. Trop merveilleuse à mon goût, trop château, princesse et que je t'en donne encore et encore. Bof. L'histoire avec le film est quand même assez mystérieuse et pas mal. Il n'y a que la fin qui est a peu près intéressante, et (miracle !) avec de la poésie, quand même. Comme quoi, ça vaut parfois le coup de ne pas s'arrêter en plein milieu des livres (de toute façon, je suis incapable de ne pas finir un livre. Ou alors si, mais il y a un sentiment dérangeant d'inachèvement qui me plombe la tête quand je laisse un livre en plein milieu. Ça m'est déjà arrivé pour Dracula, que je regrette d'avoir laissé tombé) Mais il y a toujours cette écriture qui me gêne.
Un livre que je ne vous conseil évidemment pas. A laisser tomber !
2 commentaires:
C'est sûr que les essuie-glaces comparés à des bras qui agitent des mouchoirs, c'est moyen comme métaphore... :-°
C'est sur :-S
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