lundi 21 décembre 2009

(fim) Avatar


Réalisé par James Cameron
Avec Sam Worthington, Zoe Saldana, Sigourney Weaver.

Date de sortie cinéma : 16 décembre 2009
Genre : Science fiction
Durée : 2h41 min

Synopsis : Avatar nous entraîne dans un univers spectaculaire qui repousse les limites de notre imagination. Un héros malgré lui se lance dans une aventure épique qui le conduira à se battre pour sauver un monde lointain ; un monde qu’il finira par considérer être le sien.
James Cameron, le réalisateur oscarisé de Titanic, a commencé à concevoir le film il y a quinze ans, à une époque où les moyens pour concrétiser sa vision n’existaient pas encore. Aujourd’hui, après quatre ans de production intensive, Avatar offre une expérience cinématographique unique, portée par une nouvelle génération d’effets spéciaux. Une technologie révolutionnaire inventée pour le film qui laisse toute sa place à l’authenticité émotionnelle des personnages, pour une immersion totale du spectateur dans l’intensité de l’histoire.
Nous découvrons ce monde lointain à travers le regard de Jake Sully, un ancien marine immobilisé dans un fauteuil roulant. Malgré sa paralysie, Jake est resté un combattant au plus profond de son être. Il est recruté pour se rendre à des années-lumière de la Terre, sur Pandora, où de puissants groupes industriels exploitent un minerai rarissime destiné à résoudre la crise énergétique sur Terre. Parce que l’atmosphère de Pandora est toxique pour les humains, ceux-ci ont créé le Programme Avatar, qui permet à des « pilotes » humains de lier leur esprit à un Avatar, un corps biologique commandé à distance, capable de survivre dans cette atmosphère létale. Ces Avatars sont des hybrides créés génétiquement en croisant l’ADN humain avec celui des Na’vi, les autochtones de Pandora.
Sous sa forme d’Avatar, Jake peut de nouveau marcher. On lui confie une mission d’infiltration auprès des Na’vi, devenus un obstacle trop conséquent à l’exploitation du précieux minerai. Mais tout va changer lorsque Neytiri, une très belle Na’vi, sauve la vie de Jake. Ce dernier est alors recueilli par son clan, et à travers de nombreuses épreuves et aventures, il va apprendre progressivement à devenir l’un des leurs. Alors que la relation entre Jake et la réticente Neytiri s’approfondit, Jake en vient à respecter le mode de vie des Na’vi et finit par trouver sa place parmi eux.
Reste pour lui à affronter l’ultime épreuve en les menant dans une bataille épique qui devra sceller le destin de tout un monde.

Sources : Ciné Pôle Sud

Critique : Ce film est magnifique. Moi qui n'avais jamais vu de film en 3D, j'ai été estomaqué par les effets de ce film. Ils étaient extraordinaires ainsi que les décors, notamment la forêt qui était d'une beauté... Les animaux, les Na'vis étaient splendides. La 3D rendait le film encore plus extraordinaire, plus vivant, plus réel, et moi qui n'était pas habitué à la 3D au début, au fur et à mesure qu'on avance dans le film on oublie totalement qu'il est en 3D et j'ai trouvé ça génial. De plus, le film est rempli d'émotion, d'action, et j'ai même failli pleurer à certains moments. L'histoire est tout à fait merveilleuse et extraordinaire, j'ai trouvé qu'elle était extrêmement bien pensé, bref, j'ai totalement adoré ce film. Les personnages étaient géniaux, ainsi que le héros. Je conseille à tous ce magnifique film que je ne tarderais pas à voir une deuxième fois...



vendredi 18 décembre 2009

Uglies


Titre : Uglies
Auteur : Scott Westerfeld
Genre : science-fiction
Appréciation : Coup de cœur

Résumé : Tally aura bientôt 16 ans. Comme toutes les filles de son âge, elle s'apprête à subir l'opération chirurgicale de passage pour quitter le monde des Uglies et intégrer la caste des Pretties. Dans ce futur paradis promis par les Autorités, Tally n'aura plus qu'une préoccupation, s'amuser...
Mais la veille de son anniversaire, Tally se fait une nouvelle amie qui l'entraîne dans le monde des rebelles. Là-Bas, elle découvre que la beauté parfaite et le bonheur absolu cachent plus qu'un secret d'Etat : une manipulation.
Que va-t-elle choisir ? Devenir rebelle et rester laide à vie, ou succomber à la perfection ?

Extrait :

Le Boss était un vieux Ugly. Tally en avait repéré quelques-uns en traversant le village, mais elle avait réussi à détourner les yeux pour ne pas les voir. Cependant, là devant elle, l'horrible personnage dans toute sa vérité, ridé, veiné, blanchi, se déplaçait à pas traînants. Ses yeux laiteux les fusillèrent du regard tandis qu'il réprimait vertement son interlocuteur au téléphone tout en leur faisant signe de déguerpir. Shay gloussa et entraîna Tally vers les étagères.
- Il nous verra tout à l'heure. Je veux te montrer quelque chose.
- Ce pauvre homme...
- Le Boss ? C'est dingue, hein ? Il a, je ne sais pas, quarante ans ! Attends d'avoir discuté avec lui. Tally s'efforça de refouler l'image des traits affaissés du vieillard. Ces gens étaient fous de tolérer cela, de le vouloir.
- Mais, son visage... commença-t-elle.
- Ce n'est rien. Regarde ça. Shay la fit s'asseoir à une table, se tourna vers une étagère et en sortit une poignée d'ouvrages sous emballage plastifié qu'elle déploya devant Tally.
- Des livres sur papier ? Et alors ?

- Pas des livres. On appelle ça des "magazines", expliqua Shay.
Elle en ouvrit un et pointa le doigt. Les pages étrangement brillantes étaient couvertes de photos. De gens. Moches.
Critique : Et bien, j'ai adoré ce livre. Adoré, l'univers de cette petite histoire (petite ?), adoré les personnages. Ce livre nous prend vraiment conscience qu'il n'y a pas que le physique qui compte, et la morale de ce livre serais qu'il ne faut pas juger les gens sur leur apparences... Voilà, je ne sais que dire d'autre sur ce livre, mais en tout cas, lisez-le !

dimanche 13 décembre 2009

(film) Twilight - Chapitre 2 : Tentation


Réalisé par Chris Weitz
Avec Kristen Stewart, Robert Pattinson, Taylor Lautner.

Date de sortie cinéma : 18 novembre 2009
Genre : Fantastique
Durée : 2h10 min

Synopsis : «Tu ne me reverras plus. Je ne reviendrai pas. Poursuis ta vie, ce sera comme si je n’avais jamais existé.» Abandonnée par Edward, celui qu’elle aime passionnément, Bella ne s’en relève pas. Comment oublier son amour pour un vampire et revenir à une vie normale ?
Pour combler son vide affectif, Bella court après le danger et prend des risques de plus en plus inconsidérés. Edward n’étant plus là pour la protéger, c’est Jacob, l’ami discret et indéfectible qui va la défendre et veiller sur elle. Mais peu à peu elle réalise l’ambigüité des sentiments qu’ils éprouvent l’un envers l’autre...

Source : Ciné Pôle Sud

Critique : Je relis ma critique très positive du premier film de Twilight et je constate qu'elle n'a rien à voir avec le second film. Car j'ai trouvé que ce deuxième film était un peu cucu... Edward était, je l'avoue, pas très beau, et il est quand même décrit dans le livre comme un vampire d'une très grande beauté... Oui, le film respecte tout à fait le livre. Mais je ne le connais pas par cœur alors je ne peut pas vous dire... Bref, c'est un film, quelle importance ? D'ailleurs, je suis allé voir ce film en me disant qu'il fallait que j'oublie le livre... et ça à marché. Jacob, lui, je l'ai trouvé parfois "comique" dans ce film. J'exagère un peu, je ne sais pas. Mais en tout cas, quand il est apparu la première fois, au début du film, avec son sourire aux dents resplendissantes et son espèce de coiffure bizarre, je me suis mise à rigoler comme une malade. J'étais la seule qui rigolais dans la salle avec ma copine... Et voilà que presque toutes le fois où il apparaissait je me mettais à rire... Avec son air de super héros, ça me faisait trop marrer... Les gens dans la salle devaient me prendre pour une folle (mais il y avait quand même des filles derrière qui rigolaient... ouf !). Quand il monte aux branches super vite pour rejoindre Bella, quand il enlève son tee-shirt et qu'on voit ses tas de muscles... je me marrais comme une malade, c'était trop drôle !! Mais j'avoue qu'il était quand même pas mal avec ses cheveux courts, même si je l'ai trouvé un peu niais :D
Quand aux loups en images de synthèses, j'ai trouvé qu'ils étaient très mal fait...
Les personnages, tous beaux, tous parfaits, de vraies stars... Mais bref, c'est un film pour ados et passons maintenant aux points positifs (eh oui, car il n'y a pas que des points négatifs, heureusement !). Pour les points positifs donc, j'ai vraiment, vraiment, vraiment adoré la musique du film, mais je ne connaissais pas les artistes qui chantaient...
D'autres parts, je ne me suis pas ennuyé une seule fois et je me suis même dit "pourvue que le film ne se finisse pas..." La fin se termine en suspense, mais pour ceux qui ont lu les livres comme moi, ce n'en ai pas un...
Cependant, je ne comprends pas ma copine qui est allé le voir une deuxième fois...

Ps : Excusez-moi si cette critique est longue mais lisez-la quand même s'il vous plaît, je n'ai pas écrit tout ça pour rien... ou si, pour moi^^


mercredi 25 novembre 2009

Le visage de Sara


Titre : Le visage de Sara
Auteur : Melvin Burgess
Genre : Histoires de vie
Appréciation : J'ai adoré

Résumé : Sara veut devenir célèbre. La célébrité est son obsession. La chirurgie esthétique, son fantasme. Aussi, quand la légendaire star de rock, Jonathon Heat, propose de la prendre en main, c'est comme si son rêve devenait réalité. Mais s'il y avait un prix insoupçonné... Et Sara est-elle prête à aller jusque-là ?

Melvin Burgess se glisse avec un talent étonnant dans la peau d'une jeune névrosée, obsédée par son image. Un thriller psychologique décapant et provocateur qui se dévore d'une traite.
(résumé copié du livre)

Extrait :
J'ai l'air bibendum. Et pour l'autre truc, celui pour lequel je n'ai pas le choix, le rendez-vous est pris. Mon visage. Ils vont prélever de la peau sur mes cuisses blanches. Moi, je m'en fous, c'est pour Jonathan que je le fais. Ouais, d'accord, c'est mon visage, mais quelle importance ? S'il veut me transformer en grande star, il a son mot à dire sur mon apparence.
On va m'affiner le nez. Comme ça. Pour l'instant, on dirait un bulbe. Je ne serais pas étonnée qu'il fleurisse ! Je voulais qu'ils m'aspirent un peu de graisse sur les cuisses, mais non. Ils disent que je suis assez mince comme ça. Pourtant, c'est quoi ce truc ? Des os ? Du muscle ? Non. Ca tremble, donc c'est de la graisse. Au secours, je suis trop grosse !
De nos jours, pour connaître la gloire, il faut en passer par là. Les gens me disent : "Tu es très belle comme ça", mais le problème n'est pas là. Le problème, c'est l'art. Or l'art, ce n'est pas naturel, c'est ça le truc. L'art, c'est artificiel. Mes seins vont être refaits pour qu'ils ne se barrent pas à l'ouest dès que je m'allonge. Je vais peut-être les demander un peu plus gros, aussi. Des gros seins rien que pour vous.
"
Critique : Le style de l'écriture m'a surprit. C'est l'écrivain, Melvin Burgess qui raconte, il s'intègre dedans en tant que journaliste et devient un personnage de l'histoire. Ce livre nous montre comment la chirurgie esthétique est terrible. J'ai beaucoup aimé les interviews de Sara, la mise en page, ce qu'elle dit... Tout le début est génial, quand il parle de Jonathan Heat et Sara, mais la fin et le milieu dans sa maison, je ne c'est pas pourquoi, m'a un peu... comment dire... barbé... ou non, c'est un trop grand mot, je n'ai pas été aussi pris que le tout début, voilà. J'ai trouvé l'épilogue génial mais je ne vous en dit pas plus.

mercredi 18 novembre 2009

(film) Michael Jackson's This Is It


Réalisé par Kenny Ortega
Avec Michael Jackson

Date de sortie cinéma : 28 octobre 2009
Genre : Documentaire
Durée : 1h52 min

Synopsis : This is it est produit avec l'entier soutien des exécuteurs testamentaires de Michael Jackson et monté d'après les centaines d'heures d'images des coulisses et des répétitions, filmées en haute définition et en son digital, lorsque le chanteur se préparait pour sa série de concerts prévus à Londres. Le film apporte une rétrospective unique sur sa carrière, complétée par des interviews de certains des plus proches amis et collaborateurs de Jackson.

Sources : Ciné Pôle Sud

Critique : Le film (c'est un documentaire plutôt...) parlait du dernier spectacle de Michael Jackson qui devait avoir lieu au mois de juillet... Et on se dit, en le voyant, qu'on a raté quelque chose...
Michael Jackson était un personnage vraiment adorable et très touchant que j'ai appris à mieux connaître, mais bon, le physique c'est autre chose. C'est extraordinaire comment il danse ainsi que les danseurs qui l'accompagnent. On se dit franchement : "Mais... C'est énorme.... Comment il fait... ?" Il a une très belle voix, les chansons sont super, on se laisse vraiment emporté par le spectacle. Bref, c'est un film que je vous conseil de voir à tous, autant qu'aux fans qu'a ceux qui ne connaissent pas très bien Michael Jackson... Allez vite le voir avant qu'il ne disparaisse des écrans !!



samedi 14 novembre 2009

(film) Le concert


Réalisé par Radu Mihaileanu
Avec Mélanie Laurent, Aleksei Guskov, Dimitry Nazarov.

Date de sortie cinéma : 4 novembre 2009
Genre : Comédie dramatique
Durée : 2h00 min

Synopsis : A l'époque de Brejnev, Andrei Filipov était le plus grand chef d’orchestre d'Union soviétique et dirigeait le célèbre Orchestre du Bolchoï. Mais après avoir refusé de se séparer de ses musiciens juifs, dont son meilleur ami Sacha, il a été licencié en pleine gloire. Trente ans plus tard, il travaille toujours au Bolchoï mais… comme homme de ménage.
Un soir, alors qu'Andrei est resté très tard pour astiquer le bureau du maître des lieux, il tombe sur un fax adressé au directeur : il s'agit d'une invitation du Théâtre du Châtelet conviant l'orchestre du Bolchoï à venir jouer à Paris… Soudain, Andrei a une idée de folie : pourquoi ne pas réunir ses anciens copains musiciens, qui vivent aujourd'hui de petits boulots, et les emmener à Paris, en les faisant passer pour le Bolchoï ? L'occasion tant attendue de prendre enfin leur revanche…

Sources : Ciné Pole Sud

Critique : Mélanie Laurent était vraiment génial (comme toujours :)) et le personnage principal était bien aussi.
Mais je me suis un peu ennuyé au début... Le film parlait surtout de l'histoire de la Russie que je ne connaissais absolument pas, et c'est pour ça que je me suis ennuyé. Cependant, le film était drôle et le concert à la fin était vraiment magnifique, mais d'une beauté...
Ma mère quand à elle, à totalement adoré, et le film n'était même pas fini qu'elle s'était dit : "Il faut absolument que je le revoie..."
Mais c'est vrai que je ne m'attendais pas à ce que le film ce finisse, ce qui veut dire que je ne me suis pas ennuyé tant que ça...


mercredi 11 novembre 2009

Interview de Maud Lethielleux, auteur de Dis oui, Ninon

Voici une interview de l'auteur de Dis oui, Ninon, trouvé sur le site Lily et ses livres :

Qu’est-ce qui t’a inspiré l’histoire de Ninon ? (ou comment cette histoire s’est-elle imposée à toi ?)
L’histoire s’est en effet imposée à moi. J’étais en voiture, je n’avais pas prévu d’écrire dans les temps à venir, et une image m’est venue, un souvenir d’enfance : Le matelas à rayures posé sur le toit d’une quatre ailes, et le désespoir de mon père ce jour-là. De là, d’autres souvenirs ont surgi et l’histoire de Ninon (qui ne s’appelait pas encore Ninon) et surtout le choix qu’elle allait faire, celui de vivre avec son père, s’est construite. Les mots, son ton se sont imposés, elle a commencé à parler dans ma tête.
Tu le sais donc, Ninon est inspirée de mon enfance mais je n’ai pas voulu l’écrire comme de l’autofiction, je ne voulais pas fermer l’histoire autour de la mienne, j’aime que le lecteur puisse oublier l’auteur.

Est-ce que quand tu écris tu as déjà le plan du roman à venir en tête ou est-ce que l’histoire te vient au fur et à mesure ?
Pour Dis oui, Ninon, j’ai écrit des thèmes, des mots-souvenirs en vrac.
Je viens de retrouver un de mes plans !
Le voici : Tu as le titre provisoire, j’avais pensé aussi à : « Des idées plus grandes que le monde ».
Au début du plan, il y a les idées des prochains chapitres.
Puis les idées en vrac, puis le déroulement. Plusieurs idées ont été éliminées, j’ai dû beaucoup resserrer. (*)

Devant la page blanche, est-ce que tu ratures, corriges, reviens en arrière, biffes des phrases entières, ou est-ce que tu peux écrire de longs paragraphes d’un seul mouvement ?
J’écris sur l’ordinateur, d’abord le matin mes 2 ou 3 chapitres puis je fais une pause et en début d’après-midi je corrige brièvement. Après ça, parfois j’écris un autre chapitre. Après cette petite correction, je m’interdis de relire ! J’écris d’un mouvement en général, je tape comme une folle avec mon index gauche et ne relève plus la tête, parfois mon cœur s’emballe, suit mon doigt, je n’ai plus aucune notion du temps, je réfléchis peu, je laisse faire. Mais je m’interdis de dépasser 12 feuillets par jour, car je perds l’intensité du récit et mon mental se fatigue trop.

Est-ce que tu as beaucoup travaillé pour trouver le ton juste pour Ninon, ou est-ce qu’il t’a semblé « évident », comme coulant de source ?
Il m’a paru évident, c’est lui qui m’a porté tout du long. Si ce ton n’avait pas été là, je n’aurais pas écrit ce livre.

Ninon est une petite fille très poète (une poète « artisanale ») très sensible aux mots et à leur sonorité, très musicienne aussi, est-ce que d’un point de vue littéraire (l’amour des mots), tu te sens proche d’elle ?
Oui, je suis sensible aux mots. Ma mère l’était aussi, elle me récitait souvent les poèmes de Prévert, mes parents sont des raconteurs et quand ils parlent, c’est beau, je suis d’ailleurs très gênée car j’ai toujours envie de pleurer quand ils se racontent. Quand j’étais enfant, je restais des heures à les écouter le soir près du feu de bois (c’est mieux que la télé, non ?!). Ma mère a retrouvé des textes de mon enfance qui parlaient d’amour et de rupture.
Je suis aussi sensible au son des mots, j’aime qu’une phrase « sonne », je lis à voix haute souvent.

Est-ce que tu crois que le fait d’être musicienne influence ton écriture ?
Peut-être ! Mais je n’y pense pas.

Est-ce que quand tu finis un livre, tu as du mal à quitter tes personnages, est-ce qu’ils te manquent ?
Juste avant de terminer Dis oui, Ninon, j’ai fait une pause de 2 jours et j’ai cru que je ne pourrais pas le terminer. J’avais mal de le laisser, d’abandonner Ninon et ce bout de mon enfance, j’étais vide. Le jour où je m’y suis remis, j’ai cru ne jamais y arriver. Et puis c’est venu. Et je suis restée sur ma dernière page, j’étais dans un café et je pleurais à chaudes larmes en essayant de me cacher. C’était terrible. Alors je me suis levée et le soir, avant de m’endormir, j’ai dis à mon chéri : Si on rentrait en France ? (On était au Maroc, on devait rester 10 jours de plus). Il m’a répondu : C’est à cause de Ninon ?
On a décidé d’attendre le lendemain pour se décider mais à 5 heures du matin, je lui ai demandé : Tu dors ? Il s’est tourné et ma dit : Tu veux rentrer ?
On a fait nos sacs à toute vitesse, on a réveillé notre petit garçon, laissé un mot aux propriétaires et on a roulé sans s’arrêter, comme si j’allais accoucher. J’accouchais d’un livre, avec la même urgence, mais un peu moins de douleur…
En arrivant, je n’ai pas posté le manuscrit de suite, je voulais le corriger un peu, mais en le relisant, j’ai beaucoup douté, toute l’émotion s’était envolée, alors j’ai décidé de l’envoyer tel quel.

Et n’est-ce pas pour cela que tu écris aussitôt dans la foulée, pour masquer un sentiment de perte ?
Les premières fois, c’était surtout pour ne pas attendre les réponses que je savais négatives. Une façon de prendre du recul avec ce que je venais de faire. Après Ninon, j’ai perdu l’inspiration. J’avais peur de ne pas retrouver la joie d’écrire, l’innocence, l’euphorie devant la page noircie.

Est-ce que tu as été étonnée de certaines réactions et ou interprétations qu’ont pu faire les lecteurs de ton roman ?
Oui !!!
Une maman célibataire a fait une analyse très fine de la façon dont Zélie s’éloigne des hommes (je n’y avais pas pensé !), une autre m’a beaucoup parlé de Marlène (un personnage secondaire), un homme m’a raconté sa vie, son divorce, les similitudes étaient extraordinaires, une personne âgée m’a raconté un pan de son enfance dont elle n’avait jamais parlé à personne, ma mère m’a écrit une lettre très belle, une lettre adressée à Ninon, signée « Zéline » (ma mère s’appelle Céline).

Finalement le personnage de Ninon ne t’appartient plus tout à fait… Est ce que c’est angoissant ou enrichissant ?
C’est joyeux et très enrichissant, vraiment. Ce qui est étrange parfois, c’est de parler de soi, de son enfance, jamais je n’en avais autant parlé ! Ma belle famille s’est beaucoup rapprochée de moi depuis qu’elle a lu ce livre, je ne suis plus « l’étrangère », « la fofolle », on se trouve des points communs.
Finalement, comme mes parents, je deviens moi aussi une raconteuse !
Par contre, quand j’ai signé, j’ai eu une énorme coup de blues, on venait de me retirer mon bébé. Depuis, je l’ai retrouvé.

Parlons lectures…
Quelles furent les lectures de ton enfance ?
Des contes chinois que ma mère nous lisait : Les frères lu. Et puis des livres pas du tout pour enfant que je chinais à ma mère : astrologie, psychologie, bouddhisme… Et tout Prévert ! Et aussi des vieux volumes de théâtre poussiéreux, faciles à lire (pas de longues descriptions !). Je me souviens aussi « Le vieil homme et la mer » que ma mère m’avait lu à haute voix, j’avais trouvé l’histoire belle et triste. Plus tard : « Les cornichons au chocolat »… On avait très peu d’argent, je lisais ce que je trouvais et on allait parfois à la bibliothèque.

Et à présent ?
Ma maison d’édition me donne des livres, j’en profite ! Je découvre Nina Boraoui, Cypora Petitjean Cerf… Je lis généralement des textes simples, je ne suis pas très cultivée et n’ai lu quasiment aucun classique (j’ai un bac littéraire, honte à moi !) Je lis en vrac, sans idées préconçues, plutôt des romans français en poche…

Pourquoi avoir choisi d’envoyer ton manuscrit à Stock précisément ?
Parce que j’avais remarqué des premiers romans chez eux, j’avais aussi lu des nouvelles « Les 10 ans de la bleue » où chaque auteur parlait de Jean-Marc Roberts le directeur comme de quelqu’un de très humain, sensible à ses auteurs, à l’écoute (ce que je confirme !).

A présent que le Salon du livre et déjà pas mal de séances de dédicaces sont déjà derrière toi, qu’en retiens-tu au final ?
Pour le moment, beaucoup me découvrent par hasard. J’aime être là sur leur chemin sans qu’ils s’y attendent.

Quel souvenir le plus beau en gardes-tu ? Le plus étrange ?
Une femme est venue vers moi l’autre jour, elle poussait de petits cris étranges et faisait de grands gestes, puis elle a sorti son carnet et y a écrit : Ma petite sœur s’apelle Ninon ! Elle m’a tendu un livre en continuant de s’exclamer étrangement. C’était très fort de dédicacer un livre et de le tendre à quelqu’un qui n’avait pas usage des mots. C’est mon souvenir le plus beau et le plus étrange.

J’ai lu dans l’interview que tu accordes à La culture se partage que ton deuxième roman « D’où je suis, je vois la lune » paraîtra chez Stock également en janvier 2010. Formidable ! Est-ce que tu peux nous en dire juste deux mots ?
C’est mon nouveau bébé. Il s’est fait désirer. J’avais très peur de ne pas l’aimer autant, de ne pas trouver le même plaisir à le créer. Un deuxième… J’ai souffert avant qu’il ne vienne, j’ai tenté des choses, je voulais absolument écrire à nouveau, reprendre pieds parmi les mots, mais difficile de ne pas être dans la comparaison ou la nostalgie de Ninon.
Mais voilà, un matin, c’est venu. Comme ça, j’ai écrit une phrase, et je suis restée en apnée toute la matinée sans relever la tête, la magie opérait de nouveau. J’ai quand même beaucoup douté par la suite.
« D’où je suis, je vois la lune », est l’histoire d’une jeune sans abris qui décide d’écrire un roman. J’y parle de la force des mots, la puissance de l’imaginaire et de la création quand il ne reste plus que les mots pour se refaire un monde.

Un extrait en exclusivité ?
Les éducs, ils ont des phrases toutes faites et dedans y'a toujours les mêmes mots qui reviennent : insertion, inscription, projet, sociabilisation, avenir… et y'en a un qui revient tout le temps à toutes les sauces, c'est « professionnel », et que je t’en mette un ici et un petit par là, même les vacances, elles sont professionnelles, faut jeter un œil partout pour voir si y’a pas une annonce de taf affichée sur une vitrine, même les copains, ils sont professionnels, au cas où ils connaissent quelqu’un qui connaîtrait pas un patron. Tout ça, c’est des mots qui veulent rien dire à nous autres du fait que le passé nous a appris que l'avenir n'existe pas. Les éducs parlent doucement en s'arrêtant sur les mots importants, ils ont l'air de croire en eux plus qu'en nous, ils croient que grâce à eux, on va s'en sortir, je dis : Se sortir de quoi ? Je suis jamais entrée dans rien ! Les éducs, ils te disent: Regarde moi dans les yeux quand je te parle, et après ils continuent de parler tout seul. J'en ai matés plus d'un en foyer, crois-moi, je leur ai filé du fil, ils l’ont tellement tordu qu'à la fin il a pété net. Je ne fais pas partie des bonnes statistiques.

Qu’est ce que ton blog ( Maud et les mots ) t’apporte à toi en tant qu’écrivain ?
Grâce au blog, j’ai des retours de lecteurs, c’est énorme. C’est aussi un exercice d’écriture assez difficile je trouve, je me sens un peu mise à nue. Je voudrais être sincère et vraie, et ce n’est pas si évident. On ne sait pas qui vient lire, comment les mots vont être perçus, s’ils ne vont pas desservir mon roman… J’aime beaucoup cet exercice mais je dois veiller à ne pas y passer trop de temps, il pourrait tant me combler qu’écrire un roman ne deviendrait plus une nécessité…

Dis oui, Ninon


Titre : Dis oui, Ninon
Auteur : Maud Lethielleux
Genre : Histoires de vie (littérature adulte)
Appréciation : J'ai adoré

Résumé : Du haut de ses neuf ans, Ninon observe le monde. Un monde où les adultes ne s'aiment plus, où les mots n'ont pas de sens, où les mensonges sont rancuniers... Parce qu'elle ne le comprend pas, Ninon décide de s'en détourner et de vivre avec son père qui n'a plus rien. Rien, sauf elle.
Ensemble, ils refont leur monde, construisent une maison à partir de rien, traient les chèvres, vendent sur les marchés, oublient l'école et les bonnes manières, sans se soucier des bienpensants, ni de madame Kaffe, l'assistante sociale.
Dis oui, Ninon est une histoire d'amour. Celle d'une petite fille pour son père et celle d'un homme pour la liberté.
(résumé copié du livre)

Extrait :
Dans ma classe, une immense dame maigre et très laide avec des cheveux courts et des gros sourcils m'a demandé de recopier le mot écrit au tableau. J'ai essayé d'imiter les traits droits comme du blé un jour sans vent, c'était très difficile, mes doigts glissaient sur la mine colorée. La dame s'est approchée et elle a dit : Mon dieu ! J'ai dit que j'étais pas Dieu mais que si elle voulait m'appeler comme ça, pourquoi pas. Elle a répété :
- Mon dieu... Tu ne sais même pas écrire "maman" ?
- Non, ça sert à rien que je l'écris puisque je dis jamais maman.
- Tu... tu ne dis jamais maman !
- Non, je l'appelle Zélie parce que c'est trop mignon et en plus c'est personnel et assumé pour de vrai.
La dame m'a dit de ne pas parler sur ce ton, j'ai répondu que je ne mangeais pas de poisson parce que sinon, on allait vider la mer."
Critique : C'est ma mère qui m'a conseillé de lire ce livre qu'elle a adoré. Moi aussi, d'ailleurs. Il pourrait tout à fait être dans la littérature adolescente, je ne sais pas pourquoi ils l'ont mis dans la littérature adulte...
Ninon est un personnage terriblement attachant, et c'est elle qui parle. Elle aperçoit les mots et le monde qui l'entoure d'une façon que je n'aurais jamais pensé, et on voit son point de vue. Elle est très mature pour son âge, et ce qu'elle dit est parfois comique, comme dans l'extrait que je vous ai mis. C'est un super livre sur le monde qui nous entoure, que je conseille autant aux ado qu'aux adultes...

Pour voir l'interview de l'auteur c'est ici.

vendredi 30 octobre 2009

(film) Micmacs à Tire Larigot


Réalisé par Jean-Pierre Jeunet
Avec Dany Boon, André Dussollier, Nicolas Marié, plus

Date de sortie cinéma : 28 octobre 2009
Genre : Comédie
Durée : 1h44 min

Synopsis : Une mine qui explose au cœur du désert marocain et, des années plus tard, une balle perdue qui vient se loger dans son cerveau... Bazil n’a pas beaucoup de chance avec les armes. La première l’a rendu orphelin, la deuxième peut le faire mourir subitement à tout instant.
A sa sortie de l’hôpital, Bazil se retrouve à la rue. Par chance, ce doux rêveur, à l’inspiration débordante, est recueilli par une bande de truculents chiffonniers aux aspirations et aux talents aussi divers qu’inattendus, vivant dans une véritable caverne d'Ali-Baba : Remington (Omar Sy), Calculette (Marie-julie Baup), Fracasse (Dominique Pinon), Placard (Jean-pierre Marielle), la Môme Caoutchouc (Julie Ferrier), Petit Pierre (Michel Crémades) et Tambouille (Yolande Moreau).
Un jour, en passant devant deux bâtiments imposants, Bazil reconnaît le sigle des deux fabricants d’armes (André Dussollier et Nicolas Marie) qui ont causé ses malheurs. Aidé par sa bande d’hurluberlus, il décide de se venger.
Seuls contre tous, petits malins contre grands industriels cyniques, nos chiffonniers rejouent, avec une imagination et une fantaisie dignes de Bibi Fricotin et de Buster Keaton, le combat de David et Goliath...

Sources : AlloCiné

Critique :
L'affiche m'avait tout d'abord donné envie de voir ce film mais la bande-annonce que j'ai vu été vraiment pas réussite (la bande-annonce ci-dessous est mieux, même si la voix par dessus n'est pas très bien...)
Donc je suis allé voir ce film avec une petite appréhension (en sachant que c'était quand même un film de Jean-Pierre Jeunet, le réalisateur de Amélie Poulain) qui s'est vite volatisé.
Au début, j'ai vraiment cru qu'on s'était trompé de film et qu'on été en train de voir Lucky Luck (l'angoise...). Le film commençait dans le désert...
Mais c'était vraiment réussi ! Les couleurs étaient les mêmes que dans Amélie Poulain, il y avait les mêmes acteurs, tous super, même Dany Boon qui était vraiment extraordinaire ! (au contraire de Bienvenue chez les Ch'tits que je n'avais pas aimé...)
L'histoire était vraiment super ainsi que les personnages, la fin était génial, il y avait de l'humour et je ne regrette pas d'avoir vu ce film que je vous conseil à tous !


samedi 24 octobre 2009

Sexy


Titre : Sexy
Auteur : Joyce Carol Oates
Genre : Histoires de vie
Appréciation : J'ai adoré

Résumé : Après ce jour, après ce qui s'est passé (mais s'est-il vraiment passé quelque chose ?), la vie est différente. Darren est différent. Rien n'est plus comme avant. Ses amis, sa famille, même les gens censés être des adultes responsables ne sont plus comme il les voyait. En qui Darren peut-il avoir confiance désormais ?

Extrait :


Il ne fallait pas y penser. Personne n'était au courant.
Cette chose avec Mr. Tracy et lui.
Cette chose qui ne s'était pas passée.
(A moins que?)
Personne n'était au courant, et il ne s'était rien passé
Il ne s'était rien passé. C'était un fait.
C'était un fait ! Si des témoins l'avaient vu dans la voiture de Mr. Tracy...
Tout ce qu'il avait dit, c'était: "Appelle-moi Lowell."
Non, il ne m'a pas touché.
... Il ne s'est pas approché de moi pour me toucher.
S'il avait essayé...
Je l'aurais tué.

Critique : Et bien... Je ne m'étais pas attendu à se genre d'histoire, à cause du résumé qui ne dévoile absolument rien. J'ai trouvé le début génial, très bien écrit. J'ai adoré la description sur Darren. L'auteur écrit ce livre avec une psychologie que j'ai beaucoup aimé. L'histoire est super, la fin est super, même si ça finit un peu "en cours de route".
Mais, il y a un truc qui ne m'a pas poussé à mettre un coup de coeur. Je n'ai pas lu ce livre avec une si grande passion telle que j'ai eu en lisant certains livres. J'ai trouvé que l'histoire tournait trop en rond en fait. Toujours autour d'un seul personnage : Mr Tracy. Et cela fait que l'histoire devenait un peu ennuyeuse. Mais je ne sais pas, je trouve que "ennuyeux" est un bien grand mot... je ne me suis pas beaucoup ennuyé. En fait, c'est plutôt qu'il manquait un peu de piment à l'histoire. Voilà, c'est ça, exactement. Mais lisez-le, il est génial !

samedi 26 septembre 2009

Cher inconnu


Titre : Cher inconnu
Auteur : Berlie Doherty
Genre : Histoires de vie
Appréciation : Coup de cœur

Résumé : La vie est facile et légère pour Chris et Hellen. Ils s'aiment. Quand Hellen découvre qu'elle est enceinte, elle n'a que seize ans. L'univers bascule. A qui parler, que faut-il faire ? Elle entreprend de se confier à cet être qui prend peu à peu possession de sa vie, de son corps. Cet inconnu qu'elle rejette tout d'abord puis qu'elle apprend à accepter. Ses relations avec Chris, avec ses parents, avec ses amis se transforment, ses certitudes sont ébranlées. Rarement roman traitant d'un sujet aussi essentiel n'a été plus juste, plus fin, et personnages plus attachants.

Extrait :

Cher inconnu,

A la maison, il y a un robinet de la salle de bains qui ferme mal. Maman dit qu’il suffirait de changer le joint. Il y a des fois où on ne l’entend pas du tout, et d’autres où il goutte toute la nuit, toc, toc, toc ; et ce bruit régulier, monotone et obsédant empêche tout le monde de dormir.
C’est un peu ce que je ressens à ton égard.
C’est comme si j’entendais les battements de mon cœur sans pouvoir les arrêter.
On dirait des bruits de pas dans la nuit.
Je ne sais absolument pas si tu es là ou non.
Mais l’idée que tu puisses être là est comme cette goutte qui goutte, goutte, goutte, jour et nuit, nuit et jour, régulière, monotone et obsédante, comme une pulsation qui refuse de s’interrompre, comme une horloge dont le tic-tac ne s’arrête jamais.
Enceinte, enceinte, et si j'étais enceinte ? Tic-tac-tic-tac-tic-tac...
La nuit, j'ai si peur que j'ose à peine respirer.
Je ne peux en parler à personne. Je ne peux rien dire à Ruthlyn. Je ne peux rien dire à maman.
Tu n'es qu'une ombre. Tu n'es qu'un murmure.
Tu es un robinet qui goutte jour et nuit.
Mais j'ai enfin parlé à Chris, enfin.
Peut-être cela te chassera-t-il.
Laisse-moi tranquille.
Je ne veux pas de toi.
Va-t'en. Va-t'en, s'il te plaît.

C'était la première des lettres d'Helen à son cher inconnu, et en la lisant, j'eus l'impression de rentrer dans un cauchemar."

Critique : J'avais tellement aimé ce livre la première fois que je l'ai lu, si bien que je l'ai acheté. Et c'est avec la même passion que je l'ai dévoré en une journée.
Très beau, très triste... si triste... j'avais les larmes aux yeux en le lisant, au contraire de la première fois.
Les deux personnages d'Helen et Christ sont si touchant, si attachant... Leur relation est si... forte, si belle...
Les lettres d'Helen parlant à ce "Cher inconnu" sont vraiment belle et touchantes... La façon qu'elle a de parler à son bébé nous donne envie d'en avoir un. Je vous assure, c'est si touchant...
Je crois bien que j'ai préféré ce livre en le lisant la deuxième fois...
Bref, c'est un très beau livre que je vous conseille à tous, surtout au femme enceinte^^

vendredi 18 septembre 2009

Voyage à trois


Titre : Voyage à trois
Auteur : Deborah Gambetta
Genre : Histoires de vie
Appréciation : Coup de cœur

Résumé : Leo, Becco et Alex ont passé leur bac, les vacances peuvent commencer. Mais pour Alex, elles se présentent plutôt mal. Son amie vient de le quitter d'un laconique "je ne t'aime plus". Blessé, refusant cette séparation, il part, sur un coup de tête, la retrouver. Leo et Becco proposent de l'accompagner. Tous trois prennent la route, dans la chaleur écrasante de l'été, pour un voyage à travers l'Italie. De disputes en confidences, de rencontres en incidents, le trajet prend vite une autre dimension...
Leur dix-huit ans, leur amitié, intense et belle, cet été-là, ils ne pourront jamais les oublier.
(résumé copier du livre)

Extrait :
Dans les ruelle, quelques magasins n'ont pas baissé leur rideau et quand on passe devant, la nuit, les vitrines obscures feflètent notre silhouette, ombre silencieuse et noire qui marche quelques instant à côté de nous puis s'évanouit.
Du coin de l'oeil, je regarde le reflet de nos corps dans la vitre. Je n'avais jamais remarqué à quel point nous sommes différents, physiquement, Becco et moi. A vrai dire, Becco, Leo et moi, nous formons un drôle de trio. Becco ne porte que des chemises unies. Blanches, rouges, bleu foncé, noires. Il les boutonne jusqu'au cou, même l'été. Et puis, il est très maigre. Si blond, pâle et mince, il ressemble aux dandys anglais de certains films. Tout le contraire de Leo. Avec ses polos de marque, ses cheveux raidis au gel et son éternel bronzage. Et puis Leo sourit toujours. Ou presque. Un sourire ouvert et enjôleur. Contrairement à moi. Qui ne sourit presque jamais, qui me coiffe quand j'y pense et qui met la première chose qui me tombe sous la main. Leo dit que si je m'occupais un peu plus de moi, je plairais beaucoup aux filles. Mais rester une heure devant la glace pour se coiffer, je trouve ça ridicule. Leo fait même des essais de regard devant le miroir. Un jour, je l'ai surpris dans les toilettes du lycée. Si je ne l'avais pas vu, je n'y aurais jamais cru.
Je pense à cette scène et je souris. Becco me demande :
- Pourquoi tu ris ?
- Pour rien... Je pensais à Leo...
- Il te fait rire ? Moi, il me donnerait plutôt envie de pleurer.
- Et pourquoi ? Je le trouve drôle, par moments.
- C'est sûr. Il est tellement drôle qu'on l'étranglerait. Il peut être vraiment odieux.
- Il n'est pas odieux.
- Si.
- Tu as raison. Il l'est, parfois. Mais il est sympa.
- C'est vrai, oui. Parfois, il est sympa..."

Critique : Ce que j'ai le plus aimé dans ce magnifique livre c'est les personnages, tous les trois très différents, ainsi que leur personnalité. Ils étaient extrêmement attachant.
C'est un voyage rempli d'émotions et de suspens, sur l'amitié...
Je n'ai pas grand chose à dire, mais je vous conseille vivement de lire ce très beau livre...

samedi 12 septembre 2009

Super biture


Titre : Super biture
Auteur : Hugo L.
Genre : Récit aubiographique, histoires de vie
Appréciation : Coup de cœur

Résumé : "17 ans, Terminale ; des bons potes, et Clémence, une fille de Première, merveilleuse, pas comme les autres... Je ne sais pas comment c'est arriver mais il faut que vous le sachiez, j'ai été le roi de la biture express, et aujourd'hui, et vis un enfer".
Hugo L. n'était pas destiné à de venir victime du binge drinking, cette pratique d'alcoolisation foudroyante qu'expérimentent de plus en plus de jeunes comme lui, sans histoire. Hugo L. ne vient pas d'un quartier sensible, il n'y a pas de souci d'argent chez lui. Et pourtant, juste pour s'amuser, juste pour se prouver qu'il est quelqu'un, juste pour toucher ses vraies limites, il a testé tous les jeux, toutes les pratiques autour de l'alcool pendant les fêtes, ou simplement avec des copains. Hugo L. raconte sa vie. Aujourd'hui, il ne la souhaite à personne.
Son récit, à la fois dur et touchant, fait peur. La biture express est un enfer.
(résumé copié du livre)

Extrait :
Je marche le long des couloirs, frôle des gens. Attention au verre ! J'adore comme ils sont différents, proches, parfois presque compacts : debout, appuyés, assis, face à face. On voit à peine les visages, juste les expressions par moments. Comme si ça résonnait de l'un à l'autre, et vivait comme un tout, fluide lui aussi. Petits pas de danse, sourires, mots, mains sur les corps... et les verres encore et toujours qui montent seuls aux bouches et se penchent, alternent avec les cigarettes, reviennent, parfois se posent à terre... Il faut rester sur le ring. Tête baissé, soutenu, un type dans l'entrée. Tans pis pour lui.
La maîtresse de maison a déplacé une table au milieu de la pièce. C'est l'heure de me poser un peu et d'arrêter de déambuler bêtement, le temps de fêter ça. Apéro ! Besoin d'un coup de fouet ? Oui, moi aussi ! Toujours du sucre pour adoucir et masquer. Mais la traînée se sent de bas en haut... et l'impact au ventre qui irradie à son tour.
Et puis je regarde par les fenêtres la nuit chaude. Eh ! tiens... je peux toutes les ouvrir ! Ça fait les relations publiques en même temps. Les "t'as raison" m'accompagnent. Merci du sourire, tu es plutôt jolie avec ton slim, "oui, oui, je suis en Terminale, et toi ?".

Critique : Je n'avais jamais lu de récits aubiographiques avant. Je suis tombé dessus, par hasard, dans la bibliothèque de ma mère, qui m'a conseillé de le lire.
J'ai adoré ce livre mais je l'ai lu par petits bouts, à cause du peu de temps que j'avais avec la rentrée... Je peux vous dire en tout cas qu'on s'attache beaucoup à Hugo, et que la narration est écrite comme un roman fictif... ce qui fait qu'on oublie peut à peut qu'il raconte sa vie, sans l'oublier vraiment...
Ce livre est rempli d'émotions, il est touchant, et on éprouve très bien ce que ressent Hugo. Il y a du suspens, et le livre nous met en alêne tout du long. La fin est très belle, et c'est une histoire en même temps très dure et touchante je trouve...

mardi 25 août 2009

Le temps des miracles


Titre : Le temps des miracles
Auteur : Anne-Laure Bondoux
Genre : Aventure/Historique
Appréciation : Coup de cœur

Résumé : Lorsque les douaniers m'ont trouvé, tapi au fond d'un camion à la frontière française, j'avais douze ans et j'étais seul. Je n'arrêtais pas de répéter "jemapèlblèzfortunéjesuicitoyendelarépubliquedefrancecélapurvérité".
Je ne savais pas que mon passeport était trafiqué, et en dehors de ces quelques mots, je ne parlais que le russe. Je ne pouvais pas expliquer comment j'étais venu du Caucase jusqu'ici, dans le pays des droits de l'homme et de Charles Baudelaire.
Surtout, j'avais perdu Gloria. Gloria Bohème, qui s'était occupée de moi depuis que ma mère avait disparu. Avec elle, j'avais vécu libre, malgré la guerre, malgré les frontières, malgré la misère et la peur. Elle me manquait terriblement, mais j'ai toujours gardé l'espoir de retrouver cette femme au cœur immense, qui avait le don d'enchanter ma vie.
(résumé copié du livre)

Extrait :
Dans la vie, rien ne se passe comme on le voudrait, voilà la pure vérité.
On voudrait aimer quelqu'un pour toujours, et il faut se quitter.
On voudrait la paix, et c'est l'émeute.
On voudrait prendre un bateau, et il faut grimper dans un camion.
Un camion qui pue l'essence frelatée, la sueur, le chien mouillé. Un camion qui transporte des dizaines d'autres réfugiés avec leurs bardas remplis de trucs.
Et le pire, c'est que personne n'y comprend rien. Si Dieu existait, ou Allah, il serait bien en peine de fournir une explication à nos malheurs, pas vrai ?"

Critique : Une histoire d'exil incroyable, que j'ai lu dans l'aéroport de Madrid, et où l'on a attendu quatre heures. Donc, pour m'occuper, j'ai lu ce bouquin en quatre heure...
Mais qu'est ce qu'il était bien !! Je ne croyais pas que ce livre allait être un coup de cœur en fait...
Les deux personnages de Blaise et Gloria sont vachement attachants. L'écriture, fine, écrite au présent, que j'ai beaucoup aimé, et surtout, cette incroyable histoire... Je crois que c'est l'histoire que j'ai le plus aimé, sur la liberté, l'espoir... En lisant ce livre, on se dit qu'on a vraiment énormément de chance d'être français et de vivre en France.

lundi 24 août 2009

Déchaîné


Titre : Déchaîné
Auteur : Ally Kennen
Genre : Histoires de vie
Appréciation : Coup de cœur

Résumé : Ça fait quoi d'être copain avec un tueur ? Et comment ils écrivent ces gars-là ? Quand Charlie s'inscrit sur un site Internet pour correspondre avec un condamné à mort, il n'a pas d'autre ambition que d'assouvir sa curiosité. Mais le jour où il reçoit de "son" prisonnier, Lenny Sherry, un courrier posté de Bexton, sa propre ville, Charlie comprend qu'il s'est lancé dans un jeu dangereux et qu'il aurait vraiment mieux fait de continuer à voler des camions et à sécher les cours...
(résumé copié du livre)

Extrait :
Je ne voulais pas écrire à une femme. Je voulais un vrai tueur et, de préférence, un qui avait dégommé des observateurs innocents avec une mitraillette, à la Rambo. Quelqu'un qui resterait dans l'histoire ; un tueur en série avec des cadavres dans son sous-sol. Il n'y a pas beaucoup de mecs de quinze ans qui peuvent se vanter de correspondre avec un assassin... A part moi, Charlie Parsons. Peut-être qu'en apparence, je suis juste un ado maigrichon du lotissement qui est encore au lycée et dont le rêve le plus fou, c'est de rouler une grosse pelle à la fille du gros dur du quartier, mais j'ai quelques petits secrets, et cette lettre en est un."

Critique : Ce livre du même auteur que La Bête, est un peu du même univers, ainsi que le personnage principal qui est du même genre aussi, un ado délinquant qui vole des voitures, sèches les cours...
Certaines scènes de ce livre sont assez trash je dirais, notamment la scène du début qui est d'un tel suspens et que j'ai beaucoup aimé...
Charlie le narrateur est très attachant, malgré son air de voyou qui vole des camions, et les scènes où il se retrouve en prison m'a fait pensé à Prison Break...
Lenny Sherry, l'assassin, m'a fait penser au Comte Olaf, dans Les désastreuses aventures des orphelins Beaudelaires. Cependant, ce n'est pas du tout le même genre de personnage...

Un livre extraordinaire que j'ai adoré, rempli d'actions, de frissons, et d'humour...

jeudi 20 août 2009

Feuille de Verre


Titre : Feuille de verre
Auteur : Kebir M. Ammi
Genre : Histoires de vie
Appréciation : J'ai bien aimé

Résumé : On l'appelle Feuille de Verre.
Un jour il est descendu du train et s'est arrêté à Tanger. Il n'a pas de famille, il ne sait pas son âge. Il est libre comme le vent puisqu'il ne possède rien. Un journaliste veut écrire l'histoire d'un enfant des rues et lui propose de lui acheter le récit de sa vie. Feuille de Verre va-t-il lui raconter tout de sa vie ? Son errance avec des personnages insolites : le Docteur qui n'en est pas un, Tebjé l'écrivain public, Khadija qui lui apprend l'amour, les Tendres qu'il faut sans cesse éviter, et Zineb à la beauté inaccessible...
(résumé copié du livre)

Extrait :

Je pressais des oranges. Du matin au soir.
J'avais droit pour tout salaire, à la fin de chaque jour, à un peu de fromage de brebis, sans sel, de l'huile d'olive et une feuille de salade.
J'ouvrais aux premières heures de l'aube et je ne fermais qu'aux abords de minuit, lorsque le dernier bateau en provenance d'Algésiras entrait dans la baie et, triomphal, faisait retentir sa sirène.
Je ne voyais pas le temps passer.
Je rangeais les outils, les instruments, les appareils... c'est-à-dire les verres, les oranges et les couteaux, et je traversais les rues sombres et torsadées qui montent pour remiser la charrette dans un garage, puis je me dirigeais tout droit vers mon dortoir, un appentis qui ne tenait que par miracle. Je m'appuyais contre un mur qui allait s'effondrer d'une minute à l'autre et qui n'attendait que le moment propice. Je me réveillais certaines fois en sursaut. Il me semblait avoir entendu des craquements dans le mur. Mais la nuit était tranquille. Après une rapide inspection, je me remettais en boule et je me rendormais."

Critique : Un petit livre qui se lit en une journée, que j'ai trouvé très beau à cause de son écriture très poétique, très belle et très brute aussi. L'histoire quand à elle, n'était qu'une succession de chose se passant au Maroc. Mais les personnages étaient tous en finesse, attachants, touchants...

Ce livre nous fait aussi découvrir le Maroc et toute la misère qui s'y passe...
Donc voilà, je dirais plutôt que c'est un récit de voyage...
Mais c'était sympa à lire quand même^^

Excusez pour cette critique très courte O_o

jeudi 13 août 2009

La parole de Fergus


Titre : La parole de Fergus
Auteur : Siobhan Dowd
Genre : Histoires de vie
Appréciation : J'ai adoré

Résumé : Fergus a dix-huit ans lorsqu'il fait une découverte extraordinaire : le corps d'une enfant à demi enterré dans la tourbe. Presque intact.
Pourtant, il a deux mille ans...

Une archéologue vient sur les lieux avec sa fille, Cora. S'il n'y avait que le charme et la sensualité de Cora... Mais l'Irlande du Nord est en plein conflit avec l'Angleterre et Joe, le frère de Fergus, proche de l'IRA et en prison, a entamé une grève de la faim. Comment trouver les mots pour le convaincre d'arrêter ?
Et cette voix qui parle à Fergus, la nuit, peut-elle être celle de Mel, l'enfant de la tourbe ?
(résumé copié du livre)

Extrait : (Première page)

Ils avaient damé le pion au jour. Le ciel ressemblait à une plaque de verre opaque répugnant à laisser filtrer la lumière. Seuls résonnaient les cahots de la camionnette qui contournait le lac. La surface de l'eau était incolore. Sur la rive opposée, les collines semblaient s'écrouler telles les silhouettes de géants endormis.
Fergus bâilla. Il n'était pas cinq heures du matin quand ils tournèrent et abandonnèrent la route de montagne. Oncle Tally mâchouillait dans le vide tandis que les pneus roulaient lentement sur les ornières. Fergus dorlotait sa flasque de thé noir sucré. Il n'avait pas trouvé de lait dans le réfrigérateur ce matin.
- Un peu tôt pour toi, non ? lança oncle Tally d'un ton moqueur en changeant de vitesse.
- Oui. Quand je vais courir, il ne fait jamais aussi sombre, répondit Fergus, la voix pâteuse. C'est contre nature de se réveiller avant les oiseaux, tu ne trouves pas ?
Ils approchaient du poste-frontière et oncle Tally ralentit. Devant la petite baraque se tenait un soldat avec un fusil, qui ne bougea pas. Il avait l'air jeune, il était pâle, avec des taches de rousseur. Il leur fit signe d'avancer en pointant le bout de son fusil sur eux sans rien demander."


Critique : Ce livre du même auteur que Sans un cri se passe aussi en Irlande, avec cette même poésie dans l'écriture je pense. La narration est aussi faite à la troisième pers. du singulier et les personnages sont aussi attachants les uns que les autres.
L'histoire est tout à fait extraordinaire et l'on s'attache au personnage de Mel dans l'imagination de Fergus, qui est quand à lui, un personnage que j'ai beaucoup aimé, avec celui de Cora.
L'histoire parle des conflits de l'Irlande du Nord et l'Irlande du Sud que je ne connais absolument pas, et c'est pour cela que je n'ai pas tout compris.
Cependant, les descriptions du paysage nous donne envie d'aller en Irlande, qui doit être un si beau pays...
Un livre magnifique, mais pas aussi beau que Sans un cri je pense. C 'est pour cela que j'ai mis l'appréciation "J'ai adoré"...
Mais je vous le conseil vivement !!

mardi 4 août 2009

(film) L'Age de glace 3


Réalisé par Carlos Saldanha
Avec Ray Romano, John Leguizamo, Denis Leary.

Date de sortie cinéma : 3 juillet 2009
Genre : Animation
Durée : 1h40 min

Synopsis : Les aventures de Sid, Manny, Diego et le charmant Scrat continuent, mais cette fois-ci, ils seront face à de féroces dinosaures...

Sources : Ciné Pôle Sud

Critique : Je suis allé voir L'Age de glace 3 au cinéma, que je n'ai pas vu en 3D. Mouais... Mouais, mouais... Euh... Que dire de plus ? Faudrait un peu argumenter là ! OK...
Alors voilà, je n'ai pas trouvé ce film si bien que les précédents, mais il était quand même drôle, ... ... et... ? Amusant ou... peu être un peu... lassant. Oui voilà, c'est ça. Lassant. J'ai trouvé ce film lassant au bout d'un moment. Oui, OK, le décor changeait, à cause du monde des dinosaures, plus coloré... Mais c'est pas les couleurs qui comptent n'est ce pas ?
OK, l'idée des dinosaures c'était génial, je suis d'accord sur ce point là. Avec les bébés dinosaures, vachement bien et tout, les dessins toujours aussi bien d'ailleurs...
Et le bébé mammouth aussi, qu'il était mignon !!
Mais malgré ça, comme je le disais, l'histoire était lassante. On se doutent qu'ils allaient fondés une famille dans ce troisième film, vu que dans le deuxième film le mammouth (je sais plus son nom désolé) rencontre une mammouth...

Donc voilà, je ne vous le conseille pas, j'ai été assez déçue. Mon frère, ma mère et moi on hésitait entre Là haut et L'age de glace 3 à aller voir au cinéma...

Mais bon, voilà...