mardi 28 avril 2009

Je veux vivre


Titre : Je veux vivre
Auteur : Jenny Downham
Genre : Histoires de vie
Appréciation : Coup de cœur

Résumé : Tessa vient d'avoir seize ans et se sait condamnée. Dans quelques semaines, elle mourra d'une leucémie. Partagée entre la révolte et l'angoisse, l'injustice et les aspirations propres à son âge, Tessa décide de tout connaître de la vie avant de mourir, y compris les transgressions, la célébrité...

Aidée de sa meilleure amie, de ses parents qui acceptent tout, Tessa se lance alors dans une course contre la montre, contre la mort, pour vivre !
(résumé copié du livre)

Extrait :
J'ai choisi cet extrait car je l'aime beaucoup, et c'est ce passage qui m'a donné envie de lire ce livre :

J'aimerais avoir un petit ami. j'aimerais qu'il vive sur un cintre dans ma penderie. Je pourrais l'en sortir quand je voudrais et il me regarderait comme les garçons regardent les filles dans les films, comme si j'étais belle. Il parlerais peu mais respirerait très vite en ôtant sa veste de cuir et en déboutonnant son jean. Il porterait un caleçon blanc et serait si sublime que je m'en évanouirais presque. Alors il me retirerait mes vêtements. Et murmurerait : "Je t'aime, Tessa. Je suis fou de toi. Tu es belle." Voilà exactement ce qu'il dirait en me déshabillant.
Je m'assieds et allume la lampe de chevet. Je trouve un feutre, mais pas de papier, alors j'écris sur le mur derrière moi : "Je veux sentir le poids d'un garçon sur mon corps." Puis je me rallonge, les yeux tournés vers la fenêtre. Le ciel est d'une étrange couleur, rougeoyant et charbonneux à la fois, comme si le jour perdait son sang."


(extrait copié à la première page)

Critique : Je n'aurais jamais cru que je lirais ce livre en trois jours. L'épaisseur trompe. On croit qu'on va mettre du temps à le lire mais en fait, l'écriture est énorme et les pages épaisses. Quand je l'ai commencé, j'ai dévoré les 3/4 de ce livre sans même m'en rendre compte. Mais il était vraiment prenant ! Quand je terminais un chapitre, j'avais envie de lire le suivant et ainsi de suite...
L'écriture n'est pas franchement originale mais il y a quand même un truc... ce truc qui nous donne envie de continuer et qui nous attache au personnage. J'ai trouvé que Tessa était un personnage extrêmement attachant et au fond, malgré qu'elle fait des conneries qu'elle mets sur sa liste de toutes les choses qu'elle veux faire avant de mourir, on a un peu pitié d'elle à cause de sa maladie. Elle a une étonnante vision d'esprit. Elle s'ouvre au monde, elle observe les gens dans la rue... Je crois que c'est cela qui donne son côté attachant.
Il y a une chose que j'ai vraiment adoré, c'est la relation entre elle et son petit ami, comment ils s'aiment tout les deux, comment ils sont fou amoureux l'un de l'autre... Comme vous le voyez dans l'extrait que j'ai mis si dessus, son rêve s'est entièrement réalisé, et c'est cela que j'ai vraiment adoré dans le livre.
Malgré cette histoire d'amour, ce livre est d'une extrême tristesse... mais d'une tristesse... surtout la fin. Même maintenant, j'essaye de retenir mes larmes en vous racontant ceci, mais je peux vous dire, que quand Tessa est prête à mourir, ne peux plus parler, est là dans son lit... je me suis tout d'un coup mise à pleurer sans pouvoir retenir mes larmes. C'était la première fois que je pleurais en lisant un livre, même un livre triste.
Oui, la fin est terrible. Arrivé au chapitre quarante-quatre, la mise en page n'est plus la même. Les paragraphes laissent des énormes blancs et cela donne l'impression que elle aussi laisse des énormes blancs dans ses pensées. Elle pense à des choses de la vie, elle pense à tout et à n'importe quoi... J'ai beaucoup aimé cet effet de mise en page, ses pensées, le style de l'écriture à ce moment là... A la fin, elle s'éteint paisiblement et laisse des fragments de pensées où elle pense à la vie. Ce passage est d'une beauté mais aussi d'une telle tristesse... j'ai pleuré en ne pouvant plus m'arrêter.
J'ai beaucoup aimé la lettre de recommandation que Tessa écrit à son père. Elle écrit toutes les choses qu'elle aimerais que son père fasse après sa mort. Je vous l'a mets car je l'ai adoré mais elle est vachement triste :


Introductions pour Papa
Je ne veux pas qu'on me mette dans un frigo chez les pompes funèbres. J'aimerais que tu me garde à la maison jusqu'à l'enterrement. Et, s'il te plaît, que quelqu'un reste assis près de moi pour que je ne me sente pas seule. Je vous promets de ne pas vous faire peur.
Je voudrais qu'on m'enterre dans ma robe à papillons, mon soutien-gorge et ma culotte lilas, mes bottes noires à fermeture Eclair (tout ça est encore dans la valise que j'avais préparée pour la Sicile). Et je veux porter le bracelet qu'Adam m'a donné.
Ne me maquille pas. C'est ridicule, le maquillage sur les morts.
JE NE VEUX PAS qu'on me brûle. Les crémations polluent l'atmosphère avec des dioxines, de l'acide chlorhydrique, de l'acide fluorhydrique, du dioxyde de soufre et du dioxyde de carbone. Et puis dans les crématoriums il y a ces rideaux bizarres qui donnent la chair de poule.
Je voudrais un cercueil en saule biodégradable et qu'on m'enterre dans un bois. Les gens du Centre de la Mort naturelle m'ont guidée pour choisir un endroit pas très loin de la maison et ils t'aideront pour toutes les démarches.
Je voudrais qu'on plante un arbre de la région sur ma tombe, ou à côté. J'aimerais bien un chêne, mais ça peut aussi être un châtaignier ou un saule. Je voudrais que mon nom soit écrit sur une plaque de bois et qu'on laisse pousser des fleurs et des plantes sauvages autour de ma tombe.
J'aimerais que le cérémonie soit très simple. Dis à Zoey d'amener Lauren (si elle est née à ce moment-là), invite Philippa et son ami Andy (s'il a envie de venir) et James (s'il n'est pas trop occupé à l'hôpital).
Je ne veux pas que qui que ce soit qui ne me connaît pas dise quoi que ce soit sur moi. Les gens du Centre de la Mort naturelle seront là pour t'aider, mais qu'ils ne se mêlent pas de tout non plus. Je voudrais que les gens que j'aime se lèvent pour parler de moi, même si cela te fait pleurer. J'aimerais que toi tu ne prononce que des paroles vraies. Tu peux dire que j'étais un monstre, si tu veux, et à quel point je t'ai fait tourner en bourrique. Mais si tu penses quelque chose de gentil, dis-le aussi ! Ecris-le avant, parce que apparemment les gens oublient souvent ce qu'ils voulaient dire, aux enterrements.
Surtout, surtout ne lis en aucuns cas le fameux poème d'Auden. On l'a trop entendu et c'est trop triste. Demande à quelqu'un de lire le sonnet 12 de Shakespeare.
Musique : "Blackbird" par les Beatles. "Plainsong" par The Cure. "Live like you were dying" par Tim McGraw et "All the trees of the field will clap their hands" par Sufjan Stevens. Il n'y aura peut-être pas assez de temps pour tout mais surtout ne saute pas le dernier. Zoey m'a aidée à choisir, elle a tout sur son iPod (et elle a des baffles, si tu as besoin de les emprunter).
Après, allez tous déjeuner au pub. J'ai 260 livres sur mon compte et je souhaite vraiment que vous les utilisiez pour cela. Je t'assure, c'est moi qui invite. Et surtout prends un dessert : du caramel bien collant, un gâteau au chocolat ou une coupe de glace, quelque chose de vraiment mauvais pour toi. Enivre-toi aussi si tu en as envie (mais ne fais pas peur à Cal). Dépense tout l'argent.
Et après, plus tard, quand le temps aura passé, continue à me guetter. J'écrirai peut-être sur le miroir embué quand tu prendras un bain, ou je jouerais avec les feuilles du pommier quand tu seras dans le jardin. Ou je me glisserai dans un de tes rêves.
Quand tu peux, va sur ma tombe, mais ne t'y force pas si tu ne peux pas, ou si tu déménage et que c'est devenu trop loin. C'est joli en été, là-bas (va voir sur le site Internet). Vous pourriez apporter le déjeuner et pique-niquer avec moi. J'adorerais.
Voilà. C'est tout.
Je t'aime.
Tessa xxx."

(texte copié dans le livre p. 343)

dimanche 26 avril 2009

(film) Coco avant Chanel


Réalisé par Anne Fontaine
Avec Audrey Tautou, Benoît Poelvoorde, Alessandro Nivola.

Date de sortie cinéma : 22 avril 2009
Genre : Biographique
Durée : 1h50 min

Synopsis : Une petite fille du centre de la France, placée dans un orphelinat avec sa soeur, et qui attend en vain tous les dimanches que son père vienne les chercher.
Une chanteuse de beuglant à la voix trop faible, qui affronte un public de soldats éméchés.
Une petite couturière destinée à refaire des ourlets dans l'arrière-boutique d'un tailleur de province.
Une apprentie-courtisane au corps trop maigre, qui trouve refuge chez son protecteur Etienne Balsan, parmi les cocottes et les fêtards.
Une amoureuse qui sait qu'elle ne sera " la femme de personne ", pas même celle de Boy Capel, l'homme qui pourtant l'aimait aussi.
Une rebelle que les conventions de l'époque empêchent de respirer, et qui s'habille avec les chemises de ses amants.
C'est l'histoire de Coco Chanel, qui incarna la femme moderne avant de l'inventer.

Sources : AlloCiné

Critique : Nous sommes allées voir ce magnifique film, hier soir, à la séance de 20h10, ma mère et moi. Nous sommes arrivés pile poil quand le générique commençait, on avançait dans la salle, toute noire, on voyait rien, moi avec mon paquet de pop-corn dans les mains, j'en ai laissé tomber plein partout. Y'avait plein de monde, on trouvait pas de places, et on était obligés de se mettre devant, au deuxième rang et de lever la tête au max. Mais le film à commencé...
Une petite orpheline se tenait devant l'écran géant... Et j'ai tout de suite su, vu comment c'était filmé, vu les couleurs, j'ai tout de suite su que ce film allait être génial. Et j'avais raison. Audrey Tautou (alias Coco Chanel), est une actrice que j'adore et elle était super dans ce film. Un film magnifique, émouvant, triste... J'ai vraiment adoré la relation entre Coco et Boy, l'anglais qui était vraiment super beau avec son accent^^ (Ils prennent toujours de super beau mecs pour jouer dans les films ou quoi ?) On voyait bien qu'ils étaient fou amoureux l'un de l'autre, et moi qui adore les histoires d'amour... (p'tite sentimentale ;-D)
Selon ma mère, nous avons vraiment adoré ce film car c'était un conte de fée. Je vous explique : au début du film, il y a une scène entre Coco et sa sœur, toutes les deux allongés de chaque côté du même lit. Coco lit un conte de fée qui finit bien heureux, "ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants" ect..., comme tous les contes de fée classiques. Et si je me rappelle bien, Coco dit à peu près ceci : "Je ne crois pas au grand amour".
La preuve que c'est un conte de fée. Coco a trouvé le grand amour. Et je crois que c'est cela qui nous a émue toutes les deux (enfin, ma mère, je sais pas...), qui nous a donné le merveilleux sentiment qu'on a envie de le revoir, qui a fait qu'on a totalement adoré.
J'avoue que je ne m'attendais pas à ça. Je ne m'attendais pas à un film si bien, si magnifique, à une vrai histoire d'amour.
C'est fou quand même ! Une orpheline, qui, juste avec sa volonté et son courage, arrive à travailler, à changer la mode de l'époque et à devenir célèbre. C'est fou non ?
Ce film m'a un peu fait penser au film La Môme, qui raconte la vie d'Edith Piaf. Mais sans la drogue, sans l'alcool. Coco était heureuse, pas comme Edith Piaf, et j'ai préféré Coco avant Chanel que La Môme, qui est un film qui est quand même vachement bien.
Ce film m'a aussi fais découvrir la vie de Coco Chanel que je ne connaissais pas. Je croyais que Chanel était juste une marque de parfum, mais ça a d'abord été une marque vêtements, avec le tailleur Chanel qu'on voit à la fin du film, porté par Coco.
J'aime beaucoup l'époque qui se passe dans le film. Cette époque où les femmes avaient des longues robes avec des corsets, des grands chapeaux, des froufrous, vers les années 20, comme dit Coco, on dirait des pâtisseries.
Bref, j'ai vraiment adoré ce film et j'en ai même rêvé... du beau anglais^^... (comme quoi...)

samedi 25 avril 2009

La voix du couteau


Titre : La voix du couteau
Auteur : Patrick Ness
Genre : fantastique
Appréciation : J'ai adoré

Résumé : C'est l'année de ses treize ans et, dans un mois, Todd Hewitt va devenir un homme. Il est le dernier garçon de Prentissville. Cette ville de Nouveau Monde est uniquement peuplée d'hommes. Depuis longtemps, toutes les femmes et les enfants en ont disparu. A Nouveau Monde, chacun peut entendre les pensées des autres, qui circulent en un brouhaha incessant, le Bruit.
Nul ne peut échapper au Bruit, nulle part, jamais...
(résumé copié du livre)

Extrait :

Je m'arrête net.
Je baisse pas mon couteau, surtout non je le baisse pas.

A cause que c'est là, à nous regarder, à respirer fort, accroupi au pied de l'arbre, recroquevillé devant Manchee, les yeux presque mourants de peur mais à faire semblant de menacer pitoyablement avec ses bras.
Je m'arrête.

Je tiens mon couteau brandi.
- Spackle ! aboie Manchee, trop trouillard pour attaquer, maintenant que je reste sans bouger. Spackle ! Spackle ! Spackle !

- Ferme-la, Manchee, je fais.

- Spackle !

- Je t'ai dit, ferme-la ! je crie encore, et ça le calme.
- Spackle ? questionne Manchee, moins sûr de lui maintenant, finalement.
J'avale ma salive, essaye de soulager la pression dans ma gorge, l'incroyable tristesse qui arrive et m'arrive pendant que je la regarde qui me regarde. La connaissance est dangereuse et les hommes mentent et le monde change toujours et j'y peut rien. A cause que ça, c'est pas un Spackle.
- C'est une fille, je murmure.
Une fille.
"

(extrait p.67)

Critique : En lisant les premières pages, je me suis dit "le style de l'écriture est trop bizarre, je n'arriverais jamais à lire ce livre". Mais j'ai quand même continué à cause de l'histoire qui m'attirait. Et peu à peu, j'ai oublié le style de l'écriture et je suis vraiment rentré dans l'histoire. L'écriture est particulière, certes, mais elle concorde tout à fait au livre. Elle donne un tel suspens ! On est pris dans le livre. On sait les moindres pensées des gens et je crois que c'est ça qui nous donne envie de continuer. Todd, le narrateur, parle comme il parle, avec ses mots à lui, et je pense que c'est cela qui donne l'originalité de l'écriture, de plus que ses pensées sont écrites et on sait absolument tout. J'ai beaucoup aimé ce livre, cette étrange écriture et les personnages, très attachants.
Quand je suis arrivé à la fin du livre, je savais que ça allait être une trilogie, et j'ai eu hâte de lire les deux autres tomes qui ne sont pas sortis... malheureusement.
J'ai hésité un mettre un coup de cœur mais voilà, je pense qu'il ne m'a pas assez plu pour que je puisse mettre le maximum. Peux être à cause du début...

lundi 20 avril 2009

(film) Ponyo sur la falaise


Réalisé par Hayao Miyazaki
Avec Tomoko Yamaguchi, Hiroki Doi, Kazushige Nagashima, plus

Date de sortie cinéma : 8 avril 2009
Genre : Animation
Durée : 1h41 min

Synopsis : Le petit Sosuke, cinq ans, habite un village construit au sommet d'une falaise qui surplombe la Mer Intérieure. Un beau matin, alors qu'il joue sur la plage en contrebas, il découvre une petite fille poisson rouge nommée Ponyo, piégée dans un pot de confiture. Sosuke la sauve, et décide de la garder avec lui dans un seau.
Ponyo est aussi fascinée par Sosuke que ce dernier l'est par elle. Le petit garçon lui promet de la protéger et de s'occuper d'elle, mais le père de Ponyo, Fujimoto - un sorcier autrefois humain qui vit tout au fond de la mer - la force à revenir avec lui dans les profondeurs. Bien décidée à devenir humaine, Ponyo s'échappe pour retrouver Sosuke.
Mais avant de prendre la fuite, elle répand l'élixir magique de Fujimoto, l'Eau de la Vie, dans l'océan. Le niveau de la mer s'élève, et les soeurs de Ponyo sont transformées en vagues gigantesques qui montent jusqu'à la maison de Sosuke sur la falaise, et engloutissent le village...

Sources : AlloCiné

Critique : En ce Lundi de rentrée (j'étais en vacances), ce soir après les cours, à la séance de 17h45, je suis allée voir, Ponyo sur la falaise avec ma petite maman adoré. Et je peux vous assurer que ce film est génial, comme tous les autres dessins-animés de Miyazaki d'ailleurs. J'ai a-do-ré ! Toujours autant de beauté, de magie, d'une imagination folle pour créer ses superbes dessins-animés... c'était génial, malgré le peu de personnes qu'il y avait dans la salle (nous étions seulement toutes les deux, ma mère et moi et une femme avec ses deux enfants. Mais à cette heure aussi, il y a pas grand monde...).
Ma mère aussi a adoré. Nous nous sommes trouvées toutes les deux captivées par l'écran géant qui se tenait devant nous, sans perdre le moindre fil de l'histoire.
Savez-vous que le réalisateur Miyazaki à entièrement réalisé lui même ce dessin animé à la main ? Qu'il a tout dessiné de la tête aux pied ? Sans ordinateur ni rien, comme il le fait pour ses autres dessins animés ? Et ils rendent super bien, vous ne trouvez pas ?
Puis nous sommes sorties du cinéma, après avoir vu le générique de fin, avec une jolie chanson un peu cucu la praline, avec des dessins tout mignons tous beau, le portrait craché des dessins animés de Miyazaki quoi ! Et là, nous avons pris un BigMac bien gras, bien dégueu, quand on le mange on en fout plein partout, avec des bonnes frites dégueu de chez McDo, bien grasse, après on est tout crade... Mmmmmh ! La totale ! Ahhhh, ça faisait bien longtemps que j'avais pas mangé ça ! Après avoir vu Super Size Me à la télé sur Arte. Un reportage sur un mec qui s'est mi en défi de manger au McDo pendant 1 mois. A la fin il était pire que malade et il a mis 1 an à retrouver son poid normal... Enfin bref, on est pas là pour parler de ça.

mardi 14 avril 2009

Felicidad


Titre : Felicidad
Auteur : Jean Molla
Genre : Science-fiction
Appréciation : J'ai adoré

Résumé : Pour tous les Citoyens de Grande Europe, le bonheur est un droit et un devoir. Il est le garant d'une société harmonieuse et policée.

A la demande du ministre de la Sûreté intérieure, le lieutenant Alexis Dekcked enquête sur une affaire de la plus haute importance. Des parumains, conçus pour servir les humains, se sont révoltés et se sont enfuis dans les enclaves de Felicidad. Leur disparition est-elle liée au meurtre de leur créateur, Choelcher, le généticien génial ? Pourquoi le ministre du Bonheur obligatoire est-il sauvagement assassiné ? Dekcked peut-il avoir confiance en Majhina, la belle parumaine dont il est amoureux ? Son enquête va le conduire à des vérités qu'il n'aurait jamais dû mettre au jour.
(résumé copié du livre)

J'ai décidé de mettre un extrait du livre à chaque article. C'est quand même plus sympa, vous ne trouvez pas ?

Extrait :

Alexis Dekcked :
Il venait de prendre une douche, de changer de vêtements et s'apprêtait à préparer un café bien serré quand le bip de son perso retentit. L'ordinateur était posé sur la table de la cuisine. Pas plus volumineux qu'une boîte d'allumettes, il était conçu pour réagir aux instructions vocales de son propriétaire. Dekcked le déverouilla d'un claquement de langue et commanda à l'écran de se matérialiser. Un rectangle lumineux apparut, flottant juste au-dessus de l'unité centrale. Un second claquement et le logiciel de messagerie le mit en liaison avec celui qui l'avait appelé. Une fenêtre s'ouvrit et le flic, surpris, découvrir le visage de son patron, Maxime Bérard, ministre de la Sûreté intérieure.
- Bonjour lieutenant, déjà levé ? C'est parfait ! Tâchez d'être à mon bureau dans moins d'une demi-heure, j'ai une mission urgente à vous confier."

(extrait relevé p.49 de Felicidad)


Résumé : J'ai vraiment adoré ce livre du même auteur que Sobibor, qui est un livre qui m'a vraiment passionné !
Mais bon, revenons sur Felicidad. Au début, j'ai été frappé par ce monde scientifique qu'on découvre au fur et à mesure qu'on lit le livre. Il y a direct des mots qu'on ne comprends pas ce qui fait qu'on est très perturbé, mais aussitôt, on réalise qu'il y a un glossaire à la fin qui explique tous les mots que l'auteur à inventé, par exemple le mot =>
Section Spéciales : troupes d'élites, constitués de parumains de combat. Elles sont encadrées par des officiers supérieurs humains.
(définition copié p.301 de Felicidad)

Je ne sais pourquoi, mais le héro, Alexis Dekcked, me fait penser à un agent du FBI, comme on en voit dans les séries télé. En fait, je l'imagine comme un agent du FBI car il est flic. De plus, j'ai vachement aimé la relation entre Majhina, la parumaine et Dekcked (je sais, je suis sentimentale^^).
Ce livre m'a beaucoup plu mais je ne mets que l'appréciation "j'ai adoré" car je n'ai pas tout compris (excusez-moi si mon cerveau ne capte pas bien ;-)). Quoi dire de plus ? Rien, je crois que c'est tout !

dimanche 5 avril 2009

La Bête


Titre : La Bête
Auteur : Ally Kennen
Genre : Histoires de vie
Appréciation : J'ai adoré

Résumé : Je lui achète un cochon par mois. Je ne sais pas si ça suffit pour qu'il reste en vie. Il est devenu tellement énorme. Je vais devenir dingue tellement j'ai peur que quelqu'un le découvre. Je l'entend s'agiter dans sa cage. Il a flairé ma présence. J'ai la trouille.

Stephen cache depuis quatre ans une terrifiante créature qui ne cesse de grandir. Sa cage menace de céder. Stephen a besoin d'aide.
Mais à qui s'adresser ? Il n'a pas vu sa mère depuis des années, son père est un vagabond irresponsable et sa famille d'accueil a peur de lui...
(résumé copié du livre)

Critique : Je n'ai pas pensé que ce livre allait être si bien. Déjà, la couverture ne m'avait pas trop attiré, mais le résumé m'avait donné envie de le lire. Évidemment, une histoire d'un ado de 17 ans qui cache un énorme crocodile ça donne toujours envie ! Alors voilà, je l'ai lu et c'est pour ça que maintenant, je suis devant mon ordi à écrire cette critique.
Si il y a une chose qui m'a vraiment marqué, c'est l'évolution d'un personnage : Carol, la fille de la famille d'accueil. Au début, Stephen la décris comme une garce. Il dit même que c'est "la fille du diable". Une fille qui adore le rose, qui met une tonne de maquillage, qui pue le parfum et qui déteste Stephen. Au début, je n'ai pas aimé ce personnage. Comme toutes personnes ayant luent ce livre je crois. Puis vers la fin, je la trouve complètement différente et à ce moment là, je l'adore. Je ne sais pas pourquoi. Stephen et elle se rapproche, mais je ne vais pas vous dire pourquoi, lisez le livre !
Stephen est, quand à lui, un personnage extrêmement attachant malgré son air de voyou qui vole des voitures et s'attrape des ennuis avec la police. Il a un père à moitié clochard, irresponsable que je n'aimerais absolument pas avoir.
Je pense que Stephen est très attaché à son croco, et l'auteur nous donne cette impression magique que l'on s'attache nous aussi au monstre.
Ce livre nous emmène peut à peut à découvrir des choses et comment il a eu cette énorme bête.

samedi 4 avril 2009

Le cracheur de feu


Titre : Le cracheur de feu
Auteur : David Almond
Genre : Histoires de vie
Appréciation : J'ai adoré

Résumé : 1962, dans une petite ville côtière du nord de l'Angleterre. Cet été-là, Bobby, âgé de onze ans, rencontre McNulty, illusionniste et cracheur de feu, et se lie peu à peu d'amitié avec cet homme étrange au passé douloureux. Bientôt, Bobby est reçu au concours d'entrée d'un collège réputé, une véritable chance pour le jeune garçon issu d'un milieu modeste, où il fera pourtant un rude apprentissage. La jolie Aisla, dont il est amoureux, ne l'y suivra pas. Son chemin croise alors celui de Daniel, nouveau venu dans la région et dont tout semble le séparer. Ensemble, ils se révolteront pour trouver leur place dans un monde plus juste.
(résumé copié du livre)

Critique : Au début, je n'étais pas vraiment emballé par l'histoire. "Ouais, c'est pas mal mais y'a mieux". J'ai bien aimée le tout premier chapitre où il rencontre McNulty, le cracheur de feu. Mais dès le chapitre suivant, plouf ! ça retombe et je me replonge sans enthousiasme dans ce petit livre... Mais au fur et à mesure que je me plonge dans cette petite ville côtière, je commence à sentir l'atmosphère, le vent qui souffle en balayant le sable, le bruit de la mer, des mouettes, cette odeur de sel, de port, d'algues... Ça y est. Je suis rentré dans l'histoire et je me dit, à travers la description de Bobby "Qu'est ce que ça doit être agréable de vivre ici" (je n'aimerais peut être pas à cause du mauvais temps). Mais la description est tellement... vrai. On s'y croyait. On se croirait ici, dans cette petite ville côtière, avec le bruit de la mer, des mouettes... Bref, cette petite ville qui me fait penser à Douarnenez (petite ville situé à l'ouest de la Bretagne).
Bien avant de le lire, nous sommes tout de suite informé sur le lieu de l'histoire grâce à le belle couverture de ce fameux livre. On peut deviner que c'est un port avec une espèce de foire au loin qui est représenté sur la photo et c'est cette couverture qui m'a donnée envie de lire ce livre et bien sûr, la quatrième de couverture.
J'ai vraiment trouvé ce livre formidable, non seulement à cause du lieu mais aussi à cause de cette magnifique histoire d'amitié, d'injustice et d'espoir. Une histoire où un garçon de 11 ans se bat contre l'injustice et se révolte pour trouver une place dans un monde plus juste. J'ai trouvé cela magnifique... Mais voilà, ce n'est pas un coup de coeur et j'ai simplement mit l'appréciation "J'ai adoré" - ce qui est quand même pas mal je trouve - car comme je l'ai dit au début de ma critique, le début ne m'a pas vraiment captivé. Mais j'ai quand même adoré ce superbe livre avec le personnage de McNulty qui était vraiment attachant et faisait pitié à certain moments.

Un papillon dans la peau


Titre : Un papillon dans la peau
Auteur : Virginie Lou
Genre : Histoires de vie
Appréciation : Coup de cœur

Résumé : Une amitié soudaine et bouleversante entre deux adolescents, Omar et Alexandre ; leur cavale éperdue pour échapper à un père brutal et autoritaire ; les premières déceptions, la douleur de la perte, la torture de l'absence...
Sous la forme d'une longue lettre, Omar raconte le destin d'Alexandre, un destin à la Rimbaud, fulgurant, imprévisible. Car la cavale a une fin, et Alexandre disparaît, peut-être pour toujours.
Que reste-t-il à Omar ? Des souvenirs, des images, des questions, le sentiment de n'être à sa place nulle part.
(résumé copié du livre)

Critique : J'avais déjà entendue parler de ce livre donc je l'ai emprunté au CDI de mon collège.

La documentaliste du CDI (surprise) :
- Tu as vu qu'il y avait une petite étoile sur la côte ? Ce livre est réservé aux 4ème, 3ème (Je suis en 5e). Et puis, ce livre parle quand même d'un sujet un peu... dur.

Moi :
- Oui je sais, j'aime beaucoup ce genre de livre.

La documentaliste :
Je te laisse 3 semaines pour le lire. Jusqu'au 3 Avril, ça va ? (oui, sa fait longtemps...)

Moi :
- Oh oui ! J'ai largement le temps, il est court !

La documentaliste :
- Oui mais il est quand même un peu dur à lire. Le sujet n'est pas facile. Et puis, tu en parlera avec ta mère... (Et ! Mais elle me prend pour un bébé ou quoi !)

Moi :
- Oui... merci, au revoir.

Et j'ai bien cru que j'allais finir ce livre en 1 journée. Ça l'aurait pas fait si je ramenais ce livre la lendemain au CDI alors qu'il était à rendre pour le 3 Avril. Mais ce livre était tellement bien, tellement beau... je ne pouvais plus m'arrêter alors je me suis obligé de le faire pour ne pas le finir en 2 secondes. En fin de compte, je l'ai lu en 2 ou 3 jours. Mais il était court aussi ! 138 pages !
En fait, le narrateur, Omar, raconte sa disparition à une personne - qui, au début, je ne savais pas qui s'était - comme dans une immense lettre qui dure toute la durée du livre. Au début, je croyais que le narrateur s'adressait au lecteur car il disait "vous". L'histoire est magnifique et vachement triste. Le style de l'écriture m'a beaucoup plu, bref, c'est un très beau livre à ne pas manquer, bien qu'un peu court^^

J'adore cette collection "Scripto". Il y a toujours des livres tristes, émouvant, drôle, avec des sujet très dur comme la drogue, le vol... Ces livres sont toujours attachants et génial ! Une vrai révélation que j'ai découvert là !!!