samedi 17 septembre 2011

(film) Présumé coupable


Réalisé par Vincent Garenq
Avec Philippe Torreton, Wladimir Yordanoff, Noémie Lvovsky

Date de sortie cinéma : 7 septembre 2011
Genre : Drame
Durée : 1h42

Synopsis : Le film raconte le calvaire d'Alain Marécaux - "l'huissier" de l'affaire d'Outreau - arrêté en 2001 ainsi que sa femme et 12 autres personnes pour d'horribles actes de pédophilies qu'ils n'ont jamais commis. C'est l'histoire de la descente en enfer d'un homme innocent face à un système judiciaire incroyablement injuste et inhumain, l'histoire de sa vie et de celle de ses proches broyée par une des plus importantes erreurs judiciaires de notre époque.

(Sources : AlloCiné)

Critique : Avant toute chose, je suis la seule qui n'est pas aimée ce film parmi les sept personnes m'accompagnant. Mais pourquoi donc ?

Ce n'est pas moi qui ai choisi ce film. On était sept, on v
oulait aller au ciné, on a fini par se mettre d'accord sur Présumé coupable après maintes discutions. Ou des discutions plutôt courtes puisqu'on m'a imposé ce film, ou je me le suis imposé toute seule faut pas rêver.
Et ce film donc, j'aurais pu aimer. Le hic c'est que je ne savais rien de l'histoire, je ne connaissais aucunement l'existence d'une quelconque histoire vraie dans tout ça. Je n'aime pas spécialement les films policiers, mais j'avais adoré La Proie. Et ne vous faites pas d'illusions, Présumé coupable n'a rien à voir avec le film dans lequel joue Albert Dupontel, à part le fait d'être tout deux des films policiers, mais ça s'arrête là.
Alors comment se fait-il que j'ai détesté Présumé coupable et que tout le monde est aimé ? Peut-être dois-je retourner la question : Comment se fait-il que tout le monde est aimé, je veux dire, dans les sept petites personnes qui m'accompagnaient ?

Mystère et boule de gomme.

Je vais continuer pour vous éclairer la piste. La raison première est que je n'ai pas du tout aimé l'acteur principal qui n'était aucunement crédible dans son jeu d'acteur, mauvais comme tout et pitoyable en plus de ça, remplaçant le fait qu'il était censé être attachant. Et en plus de cela, il n'y avait pas seulement monsieur l'innocent qui jouait mal mais d'autres acteurs, moins voyant, qui sont apparus à la fin, au tribunal. Mais bon, laissons tomber. C'est très rare que je rencontre des films où les jeux d'acteurs me repoussent, mais là c'est véridique, j'avais en face de moi un acteur français méconnu de ma petite personne qui jouait mal, ceci étant mon point de vue purement personnel. Je dis cela car il est fort probable que parmi ces lecteurs là qui lisent ceci, vous avez aimé ce film, comme mes compagnons de cinéma, comme les critiques de presses et d'amateurs que j'ai survolées avant d'écrire ceci. Alors, je le dis bien, ceci est mon plus pur avis, comme toutes les critiques présentes sur ce blog. Je ne nie pas le fait que vous avez tout à fait le droit de ne pas être en accord avec les mots que je vais dire et que j'ai dis plus haut concernant le film. Voilà. Ceci étant dit, je continue.
L'acteur jouait mal, donc, car tout dans ses attitudes, ses réactions, n'était pas crédible. Ce type est censé être purement innocent, accusés de perversions sexuelles, ce qui est horrible, de plus quand on sait qu'il est père de trois enfants et qu'on l'accuse de faire des trucs sur ses mômes, et lui il réagit mal, il réagit très mal, il n'en fait pas assez pour un mec dans une telle situation, il a peur, mais quand il dit que c'est abominable ce qui lui arrive, on n'y croit pas, je n'y ai pas cru une seconde, c'est pas crédible. Si bien qu'au début, j'étais persuadé dans ma petite tête qu'il était coupable, malgré ces paroles pour dire toute l'innocence qu'il semble posséder au dire du film. Et c'est à ce moment là, quand je me suis aperçu que tout dans Présumé coupable voulait donner l'image d'un type innocent, que j'ai pesté sur ce film, dans ma tête, dans ma jolie tête en fleur qui est la seule à avoir trouvé que le jeu d'acteur n'était pas bon. J'ai donc pris le parti des méchants, le jeune mec très beau et très classe et très sérieux qui joue le juge avec qui j'étais en accord suprême, car j'avais envie de lui donner des baffes à ce mec trop gentil et innocent. J'adore les méchants, je suis fan des méchants, ils sont bien mieux intéressant que les gentils, je le répète tout le temps et je ne m'en lasse jamais. J'adore les méchants. Je les aime. Et puis après, tout dépend lesquels.
De plus, ce film parle de la perversion comme si c'était quelque chose de tout à fait normal, ou alors ce sont les acteurs qui réagissent d'une façon blasé, surtout ce mec qui tient le rôle principal, au jeux merdique et pitoyable, celui-là même qui m'a fait détester le film. Et puis il a une gueule de cul ce mec.

Après tout ça, c'était un film policier habituel, mais c'est seulement à la fin que j'ai appris que c'était une histoire vraie. Ce qui dérègle un peu mon mode de penser. C'est horrible, je suis d'accord, c'est horrible d'être accusé innocemment de perversions sexuelles, abominablement horrible, mais ceci est un film, un film qui ne m'a aucunement touché. Peut-être allez-vous croire que je n'ai pas de cœur, si, j'ai un cœur, j'en ai même un très gros, mais seulement, il y a des choses qui me touchent et d'autres non. C'est comme ça, c'est le genre humains, tous les êtres humains sont les mêmes non ?
Et peut-être même que si ç'avait été la même histoire avec un acteur principal bien meilleur, j'aurais aimé !

Pour finir, je tiens à préciser que je n'ai pas vu le début du film (je suis arrivée en retard désolé--'), mais après tout, il me semble que je n'ai pas raté grand chose, et même si ç’avait été le cas, cela ne m'aurait pas tellement causé d'importance. Sur ce, au revoir et bonne séance !

PS : Eh oh, j'espère que vous allez encore m'aimer après ce que je viens de dire ici, puis dans une critique très longue en plus ! S'il vous plait, continuez à visiter mon blog je vous en supplie, cela me comble de joie ! 8-)




vendredi 9 septembre 2011

(BD) Pinocchio


Titre : Pinocchio
Auteur : Winshluss
Genre : bande-dessinée/roman graphique
Appréciation : Bien

Résumé : Les aventures d'un
petit robot nommé Pinocchio...

Extraits :







Critique : Le Pinocchio de Winshluss est tout d'abord une bande-dessinée. Une bande-dessinée qui réinvente à sa manière le roman de Carlo Collodi et le dessin-animé. Une histoire aux illustrations crades, noires, parfois gores mais tout en restant dans une sorte d'ironie. Pinocchio le petit robot à qui il lui arrive plein d'aventures, innocent en parfait petit robot. En parallèle, l'histoire de Jiminy Cafard qui vit dans la tête de Pinocchio, littéralement parlant. Blanche-Neige et les sept salopard, le gentil fermier avec sa gentille femme. La lesbienne. L'alcoolique. Tous ses bouts de vie, horribles, gores, drôles et décalés vont finir par se croiser à leur façon. Et les très peu de dialogues (l'alcoolique qui parle à son chat) sont sec, grossier, et étonnants de réalismes. L'auteur, quand au reste de son histoire, laisse les images raconter à la place des mots et c'est beau, c'est étonnant ses images qui savent si bien raconter ce que l'on ne dit pas.
Les illustrations sont belles, parfois étonnamment noires, étonnamment monstrueuses. Parfois, le noir et blanc prend place à la couleur, l'aquarelle apparait et c'est beau, très beau. Parfois, il y a juste un étonnant coup de crayon hachuré pour remplacer toutes ses couleurs.

Un livre glauque, noir, malsain et décalé. Un livre qui sidère par sa cruauté et son audace à retranscrire à sa façon un conte pour enfants en quelque chose de cru, malsain et décalé. C'est pour cela que j'ai voulu faire partager le Pinocchio de Winshluss. Car il est génial. Car il m'a sidérée. Car en dehors de toute cette noirceur, ce livre à quelque chose de poétique. Quelque chose qui touche. Sans doute est-ce le silence qui apparaît beaucoup dans les pages.

samedi 3 septembre 2011

Annonce…

Hello, chers lecteurs et lectrices !
Je me permets d'écrire une annonce de la part des trois rédactrices du blog : nous sommes en train de revoir la présentation de la barre latérale, et notamment en ce qui concerne les catégories de livres. Normal, donc, si vous ne retrouvez pas les catégories habituelles pendant un petit moment.

Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée, comme ils disent dans le métro.

vendredi 2 septembre 2011

Le Choix des Ombres

Titre : Le Choix des Ombres
Auteur : Brent Weeks
Genre : Fantasy
Appréciation : Bien

Résumé (attention, spoiler)
Kylar Stern a renoncé à sa vie d’assassin. Il a laissé derrière lui son maître Durzo et son ami Logan Gyre, laissés pour morts dans l’invasion brutale du pays par les armées du Roi-dieu. Kylar est parti s’installer une autre ville et a changé de métier.
Mais lorsqu’il apprend que Logan est toujours vivant et qu’il est retenu prisonnier, Kylar est confronté à un terrible dilemme : abandonner la voie des ombres à tout jamais et vivre heureux avec sa famille, ou bien replonger dans la violence pour sauver son pays et son ami… au risque de tout perdre.

(résumé repris du livre)

Extrait (ça, vous pouvez lire tranquille, je ne dis rien).

Mamma K disait qu'on devient le masque qu'on porte. Qu'y a-t-il sous notre masque à nous, Jarl ? Elène me connait comme personne. J'ai changé de nom, j'ai changé de vie, j'ai abandonné les endroits et les personnes que je fréquentais. Je ne suis qu'un tissu de mensonges, Jarl, mais si Elène sait qui je suis, peut-être que j'existe vraiment. Tu comprends ?
— Tu sais, dit Jarl. Je me suis trompé à ton sujet. Quand tu t'es fait tuer en sauvant Elène et Uly, je t'ai pris pour un héros. Je me suis trompé. Tu n'es qu'un pauvre type qui se déteste.
— Hein ?
— Tu es un lâche. Tu as fait des trucs dégueulasses, et alors ? Bienvenue au club. Tu sais quoi ? Je suis content que tu les aies faits. Tes crimes te placent un peu au-dessus des saints.
— Tu dis qu'un assassin est meilleur qu'un saint ? Qu'est-ce que c'est que cette putain de logique à la mode Sa'kagué ?
— Tu as été utile.Tu sais ce qui se passe à Cénaria en ce moment ? Tu ne me croirais pas si te le racontais. Je ne suis pas venu ici pour chercher un assassin, je suis venu chercher l'Assassin, l'Ange de la Nuit, l'homme qui est davantage qu'un simple pisse-culotte. Je suis venu le chercher parce que nous sommes face à des problèmes qu'un simple pisse-culotte ne peut pas résoudre. Il n'y a qu'une personne capable de nous aider, Kylar, et c'est toi. Crois moi, tu n'étais pas le premier sur ma liste…"

Critique (là aussi, c'est sécurisé.)

Brent Weeks est décidément ma révélation de l'année. On retrouve dans ce deuxième tome les personnages attachants et le rythme, frôlant la perfection, du premier tome. Il n'y a pas grand chose de plus à dire. Les personnages du Sa'kagué (la pègre de Cénaria) possèdent des personnalités très complexes, et, contrairement à certains livres de fantasy, on s'intéresse autant aux personnages secondaires qu'au héros.

Il y en a seulement un, ou devrais-je dire une, à cause de qui j'ai envie d'étrangler Brent Weeks. L'amoureuse de Kylar. Elène est parfaite, et c'est horrible. Elle est niaise au point de paraître stupide, elle fait ses prières tous les jours, bref, l'opposé de Kylar. Mais finalement, ça permet à Weeks de faire son topo sur l'opposition entre bien et mal, et tout et tout. Il le fait plutôt bien, d'ailleurs, mais ce sera mieux dans le prochain tome, vous verrez. Mouaif. Le prix à payer est de supporter cette fichue créature digne de la Reine Blanche dans le Alice au Pays des Merveilles de Tim Burton.
Et ce con de Kylar qui cherche à l'imiter, à la suivre, à lui plaire ! Leur histoire d'amour est le seul bémol du roman. Le héros s'interroge sur la nouvelle vie qu'il veut mener, et c'est ça qui rend le début un peu fatiguant, on a l'impression que l'histoire piétine.

Mais bon, je ne laisserai les passages à l'eau de rose gâcher mon opinion sur le bouquin, alors laissons tomber et passons à une conclusion : ce deuxième tome est quasiment aussi génial que le premier. Toutes les intrigues mises ensemble étaient beaucoup moins difficiles à suivre que dans le précédent, et ça fait que je l'ai dévoré d'une traite. J'ai dû mettre du sable entre les pages, d'ailleurs, parce que sur la plage, c'est encore mieux.

jeudi 1 septembre 2011

Le Fils de l'Ombre


Titre : Le Fils de l'Ombre (La Trilogie de l'Ombre, t. 1)
Auteur : Jon Sprunk
Genre : Fantasy, Aventure
Appréciation : Répulsif

Résumé :

La ville sainte d'Othir est l'endroit rêvé pour un assassin sans scrupule. Dans cet univers sombre où traitrise et corruption rôdent à chaque coin de rue, Caim gagne sa vie à la pointe de sa lame, jusqu'au jour où un contrat banal le jette au beau milieu d'une machination. Confronté à des hommes de loi véreux, à des tueurs rivaux et à une terrifiante sorcellerie, il a avec lui deux alliés inattendus : un esprit gardien qu'il est le seul à voir et… la fille de sa dernière victime ! Pour défendre sa peau, Caim ne se fie qu'à ses couteaux et à son instinct. Pourtant, cette fois, tout bascule. Afin de déjouer une conspiration qui prend sa source au cœur même de l'empire, il doit s'approprier son héritage, celui du Fils de l'Ombre…

(résumé repris du livre)

Extrait

En franchissant d'un bond une mare fétide, à la Croix du Prieur, il entraperçut la lune cornue, perchée au-dessus du toit d'un atelier de teinture à l'abandon telle une faucille d'argent. Sa beauté d'outremonde, à jamais hors de portée, le rendait invariablement mal à l'aise, sans qu'il parvienne à trouver les mots aptes à décrire cette impression. Cela ressemblait à la nostalgie que l'on ressentait quand on était loin de chez soi, sans jamais avoir connu de foyer.
Othir lui en tenait lieu depuis six ans. Il avait commencé par louer son épée dans les territoires occidentaux pendant son adolescence, en s'engageant dans diverses compagnies de mercenaires, amassant d'une main le pécule qu'il dépensait de l'autre. Mais à la suite d'une sale histoire en Isenmère, sa bande avait été chassée par des rivaux en mal de vengeance. Il avait alors erré de ville en ville, sans jamais cesser de regarder par-dessus son épaule. Constatant finalement qu'aucun homme de loi ne venait l'arrêter, il avait entamé une nouvelle vie.
Tournant à droite sur le Méandre, il déboucha sur l'entrelacs de ruelles et de venelles que l'on nommait les Caniveaux. On y trouvait les bâtiments les plus anciens, faits de brique friable recouvertes d'un badigeon de blanc douteux. Les toits d'ardoise pleins de suie penchaient selon un angle prononcé et de hautes flèches surmontaient leurs pignons aux volets clos. Les Caniveaux abritaient toutes sortes d'escrocs et de déviants possibles, et il fallait y déployer des trésors de précaution. Tout pouvait arriver, dans cet endroit, et cela ne manquait généralement pas de se produire."


Critique :
Ce qui m'avait décidée à emprunter ce livre à la médiathèque ? Trois choses.
D'abord, comme vous avez pu le constater, je suis en ce moment portée sur les histoires d'assassins. Ensuite, sur la quatrième de couverture, il y avait une critique qui disait « Les fans de Brent Weeks et de Brandon Sanderson vont adorer.» Étant, en quelques heures, devenue une inconditionnelle du premier, j'ai voulu tester, voir si Sprunk ferait aussi bien (genre : c'est ce qu'on va voir, essaie toujours).
Troisième et dernier facteur : au début, dans les remerciements, l'auteur remercie « Steve, Bruce, Dave, Adrian, Nicko et Janick, pour m'avoir inspiré au fil des années.» Par ces six prénoms, comprenez Steve [Harris], Bruce [Dickinson], Dave [Murray], Adrian [Smith], Nicko [McBrain] et Janick [Gers], qui ne sont autres que les joyeux lurons d'Iron Maiden, groupe de heavy metal britannique dont je suis fan.

Eh bien, j'espère que ce que Maiden a inspiré à Sprunk n'est pas réuni dans ce livre, parce que ça voudrait dire, soit que le groupe est une très mauvaise influence pour les écrivains en général, soit que Jon Sprunk est sourd, et je pencherai plutôt pour cette solution.
Question assassins, je me suis retrouvée devant des guignols bien rigolos, gentils, sympathiques mais terriblement niais, et question Brent Weeks, ça m'a bien fait rigoler : Sprunk ne lui arrive pas à la cheville. Pourtant, il aura essayé, ce brave garçon. Rien que par les titres (du tome et de la trilogie), on voit qu'il a eu les mêmes idées, mais hélas, la mayonnaise n'a pas aussi bien pris chez lui que chez l'autre.

Ce qui est très drôle, c'est que la quatrième de couverture nous dit que « les nombreux refus d'éditeurs ne l'ont jamais découragé », notre ami Sprunk. Et pourtant…
D'une part, le style est lourdingue et facile. Tenez, par exemple, que dire de Tout pouvait arriver, dans cet endroit, et cela ne manquait généralement pas de se produire, tournure qui se voulait sans doute innovante mais qui est en réalité d'une lourdeur sans nom ? Ou les métaphores que sur la lune (dans l'extrait) que plus aucun poète n'ose faire depuis longtemps…
D'autre part, c'est horriblement mal traduit ; il est impossible que toutes les expressions lourdes viennent d'une seule et même personne.
Les personnages sont tous stéréotypés, l'action est ennuyeuse et lente, l'histoire (banale) s'essouffle vite. Je n'ai pas réussi non plus à déceler la moindre trace de l'atmosphère sombre d'Othir décrite dans le résumé. Rien à voir avec celle de Cénaria rendue dans la trilogie de l'Ange de la Nuit. Non, dans ce livre, tout va très bien, les méchants sont méchants et les gentils sont gentils, R.A.S., passez votre chemin, ô manants qui voulez de la fantasy intéressante, drôle, complexe et originale.

Heureusement que ce livre ne comporte pas plus de 355 pages, parce que sinon, je ne l'aurais jamais fini.
Moralité : ne vous fiez pas trop souvent aux critiques qu'on vous sert au dos des livres. C'est juste pour que vous puissiez rapporter 20 € à la maison d'éditions, et même si j'aime beaucoup Bragelonne, les stratégies marketing, ça va deux minutes.

PS : Je me permets d'être aussi méchante parce que je connais des gens qui étaient dans ma classe l'année dernière qui écrivent bien mieux que Jon Sprunk. Ceci dit, comme on l'entend souvent, critiquer c'est facile quand on n'écrit pas l'histoire soi-même. Je suis entièrement d'accord.
J'ai presque honte de chroniquer ce livre, parce que j'aurai pu ne rien publier, passer outre mon moment de colère à la fin de ma lecture et dire que mon prochain billet serait positif. Je tente une circonstance atténuante : cette critique me sert de défouloir avant la rentrée. Après, je vous lirai des bons trucs. J'ai fini L'Ange de la Nuit, si ça vous intéresse, alors je tenterai de tenir ma promesse de le chroniquer bientôt, dès que j'aurai le temps.