Titre : Le cœur sous le rouleau compresseur
Auteur : Howard Buten
Genre : Histoire de vie, littérature adulte
Appréciation : J'ai adoré
Résumé : "Je ne suis pas normal. J'ai fait un truc à Jessica et du coup on m'a mis très longtemps dans un hôpital. En fait, c'était seulement une année, mais pour les enfants, les années c'est long."
C'est toujours long pour qui vit un grand amour. Six ans ont passé depuis Quand j'avais cinq ans, je m'ai tué. Gil et Jessica ont grandi. Les Roméo et Juliette du Michigan se retrouvent, adolescents. Leur amour fou poursuit son cours sur les rives de l'âge adulte. Mais le rêve va se heurter aux caprices de la réalité. "C'est moche de ne pas réaliser ses rêves. Et puis parfois, quand on les réalise, c'est encore pire..."
Psychologue clinicien, spécialiste des enfants autistes et clown, créateur du personnage de Buffo, Howard Buten nous livre un roman empreint de cette tendresse cruelle qui est sa marque.
Extrait :
Critique : Ce livre est la suite de Quand j'avais cinq ans je m'ai tué et il est totalement différent. On ne dirait absolument pas que c'est la suite. Tout d'abord, à cause de son grand changement de style, pas du tout le même que dans Quand j'avais cinq ans je m'ai tué, car Gil et Jessica ont grandi. C'est ce style qui fait que le livre est totalement différent. J'ai trouvé cela dommage. Cependant, le livre était très bien écrit, rien à dire, et j'ai même aimé la façon comment c'était écrit, nostalgique.
Oui, l'histoire est nostalgique, et ce n'est surement pas étonnant car Gil et Jessica se retrouve après six longues années. Ils réapprennent à se connaitre, ou plutôt ils apprennent à se connaître car leur relation est compliqué, ambigüe, très bien décrite, très bien écrite, géniale et déroutante.
On lit ce livre en oubliant presque que c'est la suite d'un livre. Ce sont des éléments de l'histoire qui nous ramène au précédent tome.
Le cœur sous le rouleau compresseur n'est pas un livre dont je vais crier sur tous les toits. Il était bien écrit, l'histoire était chouette, mais voilà, je m'attendais plus à un truc qui se rapprochait de Quand j'avais cinq ans je m'ai tué.
Ne vous attendez pas à une suite bien comme il faut, avec exactement le même style et tout. Non. Voilà, je vous dit juste ça, maintenant vous pouvez le lire si vous voulez :-)
Auteur : Howard Buten
Genre : Histoire de vie, littérature adulte
Appréciation : J'ai adoré
Résumé : "Je ne suis pas normal. J'ai fait un truc à Jessica et du coup on m'a mis très longtemps dans un hôpital. En fait, c'était seulement une année, mais pour les enfants, les années c'est long."
C'est toujours long pour qui vit un grand amour. Six ans ont passé depuis Quand j'avais cinq ans, je m'ai tué. Gil et Jessica ont grandi. Les Roméo et Juliette du Michigan se retrouvent, adolescents. Leur amour fou poursuit son cours sur les rives de l'âge adulte. Mais le rêve va se heurter aux caprices de la réalité. "C'est moche de ne pas réaliser ses rêves. Et puis parfois, quand on les réalise, c'est encore pire..."
Psychologue clinicien, spécialiste des enfants autistes et clown, créateur du personnage de Buffo, Howard Buten nous livre un roman empreint de cette tendresse cruelle qui est sa marque.
Extrait :
Je crois que j'ai seulement baissé la tête pour la voir et que sa bouche s'est trouvée là, ou peut-être bien que ça s'est passé autrement. Ses lèvres étaient comme des oreillers, le genre dans lequel la tête s'enfonce sans jamais toucher le matelas. J'ai gardé les yeux ouverts mais elle avait fermé les siens. Elle les a ouverts une fois et nous nous sommes vus, et puis nous les avons fermés tous les deux. Un instant, j'ai cru que le vent avait ouvert la fenêtre, mais elle était fermée bien sûr quand j'ai levé les yeux.
Jessica a tourné mon menton vers elle.
- Qu'est ce que tu regardes ? a-t-elle dit.
Elle m'a embrassé encore puis elle s'est arrêtée pour regarder ma figure. Je l'ai embrassée. Des fois, je pense que je suis dans un film et que je me regarde marcher. Et puis au premier mouvement, j'oublie. Le froid du dehors embuait les vitres.
"Je me demande qui est là-dedans en ce moment, elle a dit. En ce moment même, dans ma chambre.
- Ce n'est plus ta chambre.
- C'est juste.
- En fait, c'était notre chambre. C'était devenu notre chambre, je veux dire, au bout d'un certain temps.
- Oui.
- Et maintenant nous n'avons pas de chambre.
- C'est cette voiture notre chambre. Pourquoi as-tu ouvert les yeux ?
J'ai dit :
- Pour être sûr que tu es vraiment là.
Elle a touché mes lèvres encore, ses doigts avaient goût d'orange.
- Je suis vraiment là.
Critique : Ce livre est la suite de Quand j'avais cinq ans je m'ai tué et il est totalement différent. On ne dirait absolument pas que c'est la suite. Tout d'abord, à cause de son grand changement de style, pas du tout le même que dans Quand j'avais cinq ans je m'ai tué, car Gil et Jessica ont grandi. C'est ce style qui fait que le livre est totalement différent. J'ai trouvé cela dommage. Cependant, le livre était très bien écrit, rien à dire, et j'ai même aimé la façon comment c'était écrit, nostalgique.
Oui, l'histoire est nostalgique, et ce n'est surement pas étonnant car Gil et Jessica se retrouve après six longues années. Ils réapprennent à se connaitre, ou plutôt ils apprennent à se connaître car leur relation est compliqué, ambigüe, très bien décrite, très bien écrite, géniale et déroutante.
On lit ce livre en oubliant presque que c'est la suite d'un livre. Ce sont des éléments de l'histoire qui nous ramène au précédent tome.
Le cœur sous le rouleau compresseur n'est pas un livre dont je vais crier sur tous les toits. Il était bien écrit, l'histoire était chouette, mais voilà, je m'attendais plus à un truc qui se rapprochait de Quand j'avais cinq ans je m'ai tué.
Ne vous attendez pas à une suite bien comme il faut, avec exactement le même style et tout. Non. Voilà, je vous dit juste ça, maintenant vous pouvez le lire si vous voulez :-)
2 commentaires:
Je suis tombée sur ce livre par hasard et ne savais pas du tout que c'était une suite mais au final ça ne manque pas. J'ai trouvé l'histoire longue à démarrer mais au final on se prend vite dans l'intrigue.
jai vu le film "quand javais cinq ans.."cest triste pour ce gamin Gil qui aimait sa petite amie,et il na pas sa place dans l'institut mais jai pas accroché au film..trop de flash back,pas assez de fouille sur les personnages environnants,finalement je pense que le coeur du problè_me nest pas Jessica comme on le laisse penser mais les dysfonctionnemnents familiaux..ce gamin Gil est complétement livré a lui meme!comment voulez vous quil soit heureux?Il na pas de repères donc il surinvestit Jessica car sa mère sen soucie pas vraiment.voilà le fon du problème..les adultes,les parents et pas son amour a la roméo et juliette qui me parait exaggéré..dans la vie l'amour cest pas ca!meme entre ados lamour peut etre passionnée mais ca cest du roman!pas réaliste.trop de pathos désolée..Je doute que l'auteur parle de la famille,parents de Gil.il en parle peu d'après ce que jai lu..et ce gosse en fait souffre plus de carences affectives quautre chose,si vous voulez mon avis,Jessica etant juste un "catalyseur"de ces carences d'amour enormes..et puis quand on grandit l'amour peut ne plus etre comme on 'limaginait.;normal!on a grandi.qui n a pas réve de se marier avec son amoureuse enfant?personne.Cest classique mais ce gosse a juste comme drame de ne pas etre aimé voilà tout..meme si cest dur..
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