samedi 21 août 2010

Fight Club


Titre : Fight Club
Auteur : Chuck Palahniuk
Genre : science-fiction
Appréciation : J'ai adoré

Résumé : Laisse-moi te parler de Tyler. Tyler dit : les choses que tu possèdes finissent toujours par te posséder. C'est seulement après avoir tout perdu que tu es libre de faire ce dont tu as envie. Le fight club t'offre cette liberté.
Première règle du fight club : Tu ne parles pas du fight club.
Deuxième règle du fight club : Tu ne parles pas du fight club.
Tyler dit que chercher à s'améliorer, c'est rien que de la branlette. Tyler dit que l'autodestruction est sans doute la réponse.

(résumé repris du livre)

Extrait :

Le mec des forces de sécurité m'a tout expliqué.
Les bagagistes peuvent ignorer une valise qui fait tic-tic. Le mec des forces de sécurité, il appelait les bagagistes les Jeteurs. Les bombes modernes ne font pas tic-tac. Mais une valise qui vibre, et les bagagistes, les Jeteurs, sont obligés d'appeler la police.

Comment j'en suis arrivé à vivre avec Tyler ? C'est parce que la plupart des compagnies aériennes ont cette politique bien particulière concernant les bagages qui vibrent.

Lors de mon vol de retour de Dallas, j'avais toutes mes affaires dans un seul sac. Ce sac-là. Quand on voyage beaucoup, on apprend à faire sa valise de manière identique pour chaque déplacement. Six chemises blanches. Deux pantalons noirs. Le strict minimum vital.

Réveil de voyage.

Rasoir électrique à piles.
Brosse à dents.

Six caleçons.

Six paires de chaussettes noires.

Il ressort de tout ça que mon bagage vibrait au départ de Dallas, selon les dires du mec des forces de sécurité, et que donc, la police a enlevé ma valise de vol. J'avais tout dans ce sac. Mes produits pour lentilles de contact. Une cravate rouge à rayures bleues. Une cravate bleue à rayures rouges. Ces rayures sont celles d'un régiment, ce ne sont pas des rayures de club. Et une cravate rouge unie.
(...) Moi, pendant que je me dirige vers l'ouest, endormi à Mach 0,83 soit 720 kilomètres-heure, vitesse relative vraie, le FBI s'affaire à brigade-anti-bomber ma valise sur une piste libérée de ses avions, tout là-bas à Dulles. Neuf fois sur dix, le mec des forces de sécurité me dit : la vibration provient d'un rasoir électrique. Il s'agissait cette fois-ci de mon rasoir à piles. D'autres fois, c'est un godemiché vibreur.
C'est le mec des forces de sécurité qui m'a dit tout ça. Ca se passait alors que j'étais arrivé à destination, sans ma valise, et je m'apprêtais à prendre un taxi pour rentrer à la maison et trouver mes draps en flanelle réduits en lambeaux sur le sol.
Imaginez-vous, dit le mec des forces de sécurité, en train d'annoncer à une passagère à son arrivée que c'est son godemiché qui a bloqué ses bagages sur la côte Est. Parfois il peut même s'agir d'un homme. Il est dans la politique des compagnies aériennes de ne pas impliquer d'attribution de propriété dans le cas d'un godemiché. Utilisez l'article indéfini."

Critique : J'ai beaucoup aimé l'écriture si particulière, qui décrit parfaitement cette ambiance, et le film. Rien que l'écriture nous transporte dans ce magnifique film qu'est Fight Club. J'avais totalement adoré le film, c'est pour cela que j'ai lu le livre bien sûr.
Ce livre nous fait sourire, face au style cru, sec. Voilà le plus du livre : le style. Sinon, bien sûr, c'est le film, rien que le film. Si vous voulez vous replongez dedans, allez y vite ! Et c'est un vrai plaisir que de s'enfoncer dans cet univers noir. La fin dans le film, qui est très tordu, est superbe dans le livre, on l'a comprend mieux.

Un bon livre que je regrette de ne pas avoir plus savouré à cause de mon immense pile de livres qui m'attendaient et que je voulais absolument lire...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Je suis pas tout à fait d'accord avec toi quand tu dis qu'il relate le film et toujours le film... il est plus complexe et le projet Mayhem beaucoup plus poussé que dans le film. On comprend mieux les aboutissants de l'idée et bien que je trouve que le film est un chef d'oeuvre nihiliste, le roman va plus loin et donne à Tyler Durden encore plus la carrure d'un chef de meute.
Maintenant il faut lire les autres de Palahniuk et je te conseille Choke qui va très loin et qui est encore plus dément !
Cordialement

Dicky le Canard
(http://troisiemepatte.wordpress.com

Rosemonde a dit…

Merci pour ton commentaire, j'essayerais de lire "Choke".