dimanche 9 mai 2010

Les yeux du dragon


Titre
: Les yeux du dragon
Auteur : Stephen King
Genre : Fantastique
Appréciation : J'ai adoré

Résumé : Roland est le vieux roi du royaume de Delain. Sa vie n'aura été ni bonne, ni mauvaise et il est de ces roi qu'on oublie vite après leur mort. Il est conseillé par le magicien Flagg, être profondément maléfique semblant avoir toujours été là dans le royaume. De sa femme Sasha, reine bienveillante et sage, Roland a deux enfants, Peter et Thomas. Peter est l’aîné, héros aussi idéal que possible : courageux, beau, fort, intelligent et honnête, tandis que Thomas, le cadet, est le portait de son père — lent, laid, un peu stupide, lâche et a un penchant pour l'alcool. Peter est naturellement destiné à monter sur le trône. Or, Flagg sait que s'il y parvient, ce sera une ère de prospérité pour Delain, ce qu'il cherche à éviter à tout prix. Et le seul moyen pour empêcher le couronnement d'un roi trop intelligent pour adopter ses projets de chaos, c'est que Thomas règne. La machination se met en marche, vénéneuse comme la haine, insidieuse comme le poison, distillant la peur et la méfiance chez les faibles, révélant aux justes leur force et leur courage.

Résumé : Wkipédia + livre

Extrait :
« Une nuit, alors que Peter avait seize ans et que Flagg commençait à croire qu'il n'y avait aucun moyen de mettre fin à la vie du jeune homme sans prendre des risques inacceptables, la réponse s'offrit à lui. C'était une nuit de tempête. Un épouvantable orage d'automne faisait rage et hurlait dans les tours du château ; les rues étaient désertes car les gens cherchaient à s'abriter de la pluie glaciale et du vent violent. Roland avait contracté un rhume avec cette humidité. Il attrapait le rhume de plus en plus souvent ces derniers temps, et les remèdes de Flagg, si puissants fussent-ils, perdaient de leur pouvoir de guérison. L'un de ces rhumes — peut-être bien celui qui le faisait tousser et éternuer en ce moment — entrainerait la maladie du poumon mouillé et l'emporterait. Les remèdes magiques ne fonctionnaient pas comme les remèdes des médecins. Flagg savait que si les potions qu'il donnaient au vieux roi étaient si lentes à produire leur effet, c'était en grande partie parce que lui, Flagg, n'avait plus vraiment envie qu'elles agissent. S'il maintenait encore Roland en vie, c'était uniquement par crainte de Peter. Je voudrais que la mort t'emporte, vieillard, pensait-il, animé d'une colère infantile devant sa bougie tremblante , en écoutant les hurlements du vent et son perroquet à deux têets qui murmurait d'un air ensommeillé. Pour quelques piécettes, et même pour rien du tout, je te tuerais bien moi-même pour tous les ennuis que vous m'avez causés, toi, ta stupide épouse et ton benêt de fils aîné. La joie de t'étriper compenserait presque la peine de voir mes plans s'écrouler. La joie de t'étriper... Soudain, il se raidit et se redressa, fixant l'obscurité de son antre souterraine où les ombres s'agitaient maladroitement. Ses yeux étincelèrent d'une lueur d'argent. Une idée enflamma son esprit comme une torche.
La bougie projeta une lumière verdâtre avant de s'éteindre. [...]
Et, dans toute cette noirceur, à l'abri de tous les regards, Flagg se mit à rire. »

Critique : Je n'avais jamais lu de Stephen King avant, mais j'étais quand même au courant que ses livres étaient généralement des récits d'horreur — et des best-sellers accessoirement. Donc, cette histoire est plutôt originale par rapport aux habitudes de cet auteur, dans le sens où elle est écrite pour un jeune public (en premier sa fille, qui avait 13 ans à cette époque) et que le scénario réunit, de manière assez classique, un héros parfait, un mec stupide et un grand méchant. Mais j'ai passé un très bon moment en lisant ce livre, d'abord parce que ça me changeait des "histoires de vie" que je lisais beaucoup ces derniers temps, que ça me replongeait dans une atmosphère de fantastique, et ensuite parce que c'est bien écrit. Le suspense est bien là : parfois je devais me retenir de lire les dernières pages pour savoir ce qui allait se passer (délice des livres qu'on ne peut pas faire avec la télé ou au cinéma)... Un très bon roman, à mettre entre toutes les mains et à déguster avec un chocolat chaud pour se rassurer sur le sort de Peter :-)

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